Le gouvernement australien a retenu seize projets d’infrastructure énergétique dans le cadre du troisième appel d’offres de son Capacity Investment Scheme (CIS), représentant une capacité de 4,13 GW et 15,37 GWh de stockage dans le National Electricity Market. L’ensemble des projets intègrent des batteries lithium-ion pour soutenir la consommation électrique en période de pointe.
Cette série de sélections s’inscrit dans l’objectif national visant à atteindre 40 GW de capacité renouvelable et pilotable d’ici à 2030. L’appel d’offres CIS 3 a reçu un total de 124 candidatures représentant 34 GW de puissance et 135 GWh de stockage. Le volume visé pour cette session était de 4 GW/16 GWh de capacité pilotable.
Victoria en tête des projets attribués
Les projets sélectionnés seront principalement implantés dans les États de Victoria, de Nouvelle-Galles du Sud, du Queensland et d’Australie-Méridionale. Victoria concentre la plus grande part avec 1 335 MW, suivie par la Nouvelle-Galles du Sud avec 1 250 MW, le Queensland avec 1 095 MW, et enfin l’Australie-Méridionale avec 450 MW.
Les entreprises retenues incluent Lightsource bp, ACEnergy Pty Ltd, Equis et Akaysha Energy. Le portefeuille sélectionné représente un investissement estimé à AUD3,8bn ($2,53bn), dont une part est dédiée à la participation locale et aux retombées pour les communautés aborigènes, à hauteur de AUD218,8mn.
Objectif de stabilité pour le réseau électrique
La mise en œuvre de ces projets est prévue pour être finalisée d’ici la fin de l’année 2029. Selon les prévisions gouvernementales, environ 1 900 emplois seront créés durant la phase de construction. Le gouvernement a également annoncé que dix-neuf accords ont déjà été signés depuis le lancement du programme CIS, totalisant 5,85 GW de capacité répartie entre production et stockage.
Le Capacity Investment Scheme a été conçu pour faciliter la transition du réseau énergétique australien vers un mix plus flexible, en intégrant une puissance pilotable à base d’énergies renouvelables. La ministre fédérale de l’Énergie a précisé que le programme poursuivait son déploiement « pour garantir un réseau moderne et fiable ».