L’Angola quitte l’OPEP et augmente sa production pétrolière

L'Angola, après son retrait de l'OPEP, suscite un espoir renouvelé en Asie grâce à l'augmentation de sa production pétrolière, offrant plus de flexibilité dans l'approvisionnement régional.

Partager:

Angola quitte OPEP augmente production

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Angola, deuxième plus grand producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, a récemment fait des vagues sur la scène internationale en se retirant de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). Cette décision est intervenue après un conflit d’un mois sur les révisions de son quota de production, qu’Angola considérait comme un frein à l’investissement essentiel dans son secteur amont. Les premiers signes de relance de la production sont apparus en mars, avec une production remontant d’un creux de quatre mois à 1,13 million de b/j, comparé à environ 1,11 million de b/j en février, selon l’ANPG (Agence Nationale de Pétrole, Gaz et Biocombustibles).

Impact sur les marchés asiatiques

En tant que deuxième plus grand fournisseur de brut pour l’Asie, derrière le Moyen-Orient, l’Angola joue un rôle crucial dans la stratégie d’approvisionnement de la région. Les pays asiatiques, en particulier la Chine, l’Inde, la Corée du Sud et la Thaïlande, sont particulièrement sensibles aux fluctuations de la production angolaise. La Chine, qui reçoit 80% de la production de pétrole angolais, voit dans le retrait de l’OPEP une opportunité pour stabiliser et potentiellement augmenter ses importations. En Inde, les importations de pétrole africain ont atteint un creux historique en 2023, à seulement 4% de leur panier total d’importations, en partie à cause de la disponibilité accrue de pétrole russe à prix réduit.

Opportunités et défis

La sortie de l’OPEP devrait théoriquement permettre à l’Angola d’attirer plus d’investissements dans son secteur amont, essentiels pour inverser la tendance à la baisse de la production observée depuis 2010, souligne un analyste basé à Londres.

« Quitter l’OPEP peut aider l’Angola à attirer des investissements en amont, mais à court terme, il est peu probable que nous voyions une augmentation notable des approvisionnements vers la Chine, car la Chine capte déjà 80 % de la production angolaise. »

Cependant, les défis ne manquent pas. L’infrastructure vieillissante et le manque d’activité exploratoire ont entravé la capacité de l’Angola à maintenir, et encore moins à augmenter, ses niveaux de production. De plus, le départ des compagnies internationales de pétrole, principalement des bassins matures et des champs en Afrique de l’Ouest, complique davantage la situation.

Répercussions régionales et globales

Le pétrole angolais, principalement de grades légers et sucrés comme Girassol, Cabinda et Dalia, est très demandé en Asie en raison de sa qualité supérieure qui s’adapte bien aux configurations des raffineries locales. La capacité accrue de l’Angola à produire et exporter sans les contraintes des règles de l’OPEC pourrait transformer de manière significative la sécurité de l’approvisionnement en pétrole en Asie. Cela est particulièrement pertinent pour les raffineurs thaïlandais et sud-coréens qui ont exprimé un regain d’intérêt pour sécuriser des contrats à long terme avec l’Angola, vue la stabilité prévue de l’offre.

L’initiative de l’Angola de se retirer de l’OPEP marque un tournant potentiel pour la dynamique du marché pétrolier en Asie. En augmentant sa production et en offrant plus de flexibilité à ses acheteurs asiatiques, l’Angola ne stimule pas seulement son économie locale mais contribue également à une plus grande stabilité dans l’approvisionnement en pétrole de l’Asie. Cependant, l’impact à long terme de cette décision dépendra de la capacité de l’Angola à surmonter ses défis internes et à attirer les investissements nécessaires pour maintenir une trajectoire de production ascendante.

Le Bénin réceptionne une unité offshore pour relancer le champ pétrolier de Sèmè

Le gouvernement béninois a confirmé la disponibilité d'une unité mobile de production offshore, marquant une étape opérationnelle vers la reprise des activités sur le champ pétrolier de Sèmè, en sommeil depuis plus de deux décennies.

Bagdad cherche à préserver la production pétrolière malgré les sanctions visant Lukoil

Le Premier ministre irakien a rencontré le fondateur de Lukoil pour sécuriser la continuité des opérations dans le champ pétrolier géant de West Qurna-2, en réponse aux récentes sanctions imposées par les États-Unis.

Pertamina renforce ses importations pour répondre à la demande en essence

La hausse soutenue de la consommation d’essences à indice d’octane élevé pousse Pertamina à compléter son approvisionnement national par de nouvelles cargaisons importées afin de stabiliser ses niveaux de stock.
en_114017171125540

CRR acquiert 53 km d’infrastructures routières pétrolières auprès d’Islander en Alberta

Le groupe canadien CRR rachète à Islander Oil & Gas un réseau routier stratégique de 53 kilomètres au nord de Slave Lake, destiné à soutenir le développement pétrolier de la région Clearwater.

Le Kazakhstan dément tout projet de rachat des actifs de Lukoil

Le ministre kazakh de l'Énergie a écarté toute discussion en cours entre le gouvernement et Lukoil concernant une éventuelle acquisition de ses actifs locaux, malgré des déclarations antérieures d'un dirigeant de KazMunayGas.

L’OPEP et le GECF alertent sur un déficit structurel du marché énergétique mondial

L’OPEP et le Forum des pays exportateurs de gaz préviennent que le sous-investissement chronique pourrait provoquer des tensions durables sur l’offre mondiale en pétrole et en gaz, alors que la demande continue de croître.
en_114017171139540

Le soutien populaire à la prospection pétrolière progresse fortement en Norvège

Un baromètre national indique que 62% des Norvégiens souhaitent maintenir le niveau actuel de recherche d’hydrocarbures, confirmant une dynamique ascendante dans un secteur central pour l’économie du pays.

ShaMaran livre son premier cargo “in kind” à Ceyhan sous le nouveau cadre fédéral irakien

La société ShaMaran a expédié un premier cargo de brut depuis Ceyhan, concrétisant le mécanisme de paiement en nature mis en place entre Bagdad, Erbil et les compagnies pétrolières internationales après la reprise partielle des exportations via l’oléoduc Irak–Türkiye.

TGS lance une étude sismique de 14 800 km² dans le bassin de Pelotas au Brésil

Le groupe norvégien TGS entame la phase I de son étude sismique multi-clients dans le bassin de Pelotas, couvrant 21 blocs offshore au sud du Brésil, avec le soutien de financements industriels.
en_11401771134540

Chandra Asri obtient 750 mn $ de KKR pour racheter les stations-service d’Exxon à Singapour

Le groupe indonésien Chandra Asri reçoit un financement sur mesure de 750 mn $ de KKR pour l'acquisition du réseau Esso à Singapour, consolidant sa présence dans le secteur de la distribution de carburants.

Tethys Petroleum relève sa production et revient à la rentabilité au troisième trimestre

Tethys Petroleum a dégagé un bénéfice net de 1,4 million $ au troisième trimestre 2025, porté par une hausse de 33 % des ventes d’hydrocarbures et une montée en puissance de sa production pétrolière.

Belgrade accélère sur NIS : Vucic donne sept jours pour régler la question russe

La Serbie envisage des options d'urgence pour éviter la confiscation des parts russes dans NIS, visée par les sanctions américaines, tandis que le président Vucic promet une décision définitive sous une semaine.
en_11401151128540-1

Enbridge investit $1.4bn pour renforcer l’exportation de brut canadien vers les États-Unis

Enbridge engage $1.4bn pour accroître la capacité de son réseau Mainline et de l’oléoduc Flanagan South, visant à fluidifier l’acheminement du brut canadien vers les raffineries américaines du Midwest et de la côte du Golfe.

Remaniement express chez Petroperu pour piloter Talara et l’Amazonie sous contrainte

L’État péruvien prend le contrôle resserré de Petroperu avec un conseil d’administration recomposé en urgence, pour sécuriser la raffinerie de Talara, l’approvisionnement en carburants et la relance des blocs pétroliers amazonien.

La Bulgarie place la raffinerie de Lukoil sous contrôle étatique pour éviter les sanctions américaines

Sofia nomme un administrateur pour gérer les actifs bulgares de Lukoil avant l'entrée en vigueur des sanctions américaines, sécurisant la continuité des opérations de la plus grande raffinerie des Balkans.
en_1140991127540-1

Washington exige le retrait de Gazprom Neft de NIS et maintient ses sanctions

Les États-Unis ont rejeté la proposition serbe visant à alléger les sanctions contre NIS, conditionnant toute levée à la sortie complète de l’actionnariat russe.

L’Agence internationale de l’énergie anticipe un excédent pétrolier mondial de 4 mbj en 2026

L’Agence internationale de l’énergie prévoit une surabondance de pétrole brut dès 2026, avec une offre dépassant la demande mondiale de 4 millions de barils par jour en raison de l’augmentation de la production au sein et hors OPEP+.

Cenovus finalise l’acquisition de MEG Energy pour 5,0 milliards de dollars

Cenovus Energy a finalisé l'acquisition de MEG Energy, intégrant 110 000 barils par jour de production et renforçant sa position dans les sables bitumineux canadiens.
en_1140131152540

L’IEA relance un scénario pétrole sans pic avant 2050, bousculant les marchés

Le scénario « politiques actuelles » de l’Agence internationale de l’énergie relance l’hypothèse d’une demande pétrolière croissante jusqu’en 2050, fragilisant les trajectoires net-zéro et réactivant l’incertitude sur les arbitrages d’investissement mondiaux.

Arabie saoudite ajuste son prix du brut pour défendre ses parts de marché en Asie

Saudi Aramco réduit son prix de vente officiel du brut Arab Light en Asie, s’adaptant aux tensions sur les différentiels Brent-Dubai et à l’impact potentiel des sanctions américaines sur le pétrole russe.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.