En Allemagne, VNG devrait recevoir plusieurs milliards d’euros d’aide de l’Etat pour pallier la crise énergétique en Europe.
Une aide financière d’État
En Allemagne, VNG pourrait bénéficier d’une aide publique. L’objectif est de faire face aux coûts énormes du remplacement du gaz russe par des alternatives plus coûteuses. Ainsi, l’accord pourrait intervenir cette semaine et s’élever à environ €1 milliard.
EnBW et VNG, demandaient une aide de l’État en septembre. L’arrêt des livraisons de gaz russe touche VNG, à l’instar d’Uniper et de Sefe, anciennement Gazprom Germania. Ainsi l’entreprise est contrainte d’acheter des volumes de remplacement à des prix plus élevés.
L’Allemagne lançait un programme de €200 milliards d’euros ($205 milliards) pour aider les ménages et l’industrie. L’objectif est de faire face à la flambée des prix de l’énergie. De plus, le programme permet de soutenir ou de renflouer ses trois principaux importateurs de gaz.
Une situation de crise
Le mois dernier, VNG concluait un accord avec Sefe. L’accord concernait un contrat d’approvisionnement de 65TWh. Le contrat permettait de libérer l’entreprise des coûts excédentaires liés à l’achat de volumes de remplacement jusqu’à la fin de 2022.
Cependant, en Allemagne, VNG s’expose financièrement par le biais d’un contrat de 35TWh. Ce contrat lie directement l’entreprise et Gazprom. Toutefois, le contrat arrive également à expiration à la fin de l’année 2022.
Le directeur financier d’EnBW, Thomas Kusterer, déclarait, au début du mois qu’un accord interviendrait prochainement. Il précisait que l’Allemagne ne nationaliserait pas VNG et ne prendrait pas de participation dans la société. En outre, EnBW s’attend à subir une perte de $1,2 milliard en 2022 en raison de la crise.