Alors que l’Allemagne doit réduire sa dépendance au gaz russe, deux terminaux de GNL ont été lancés ce mois-ci.
Une augmentation des coûts
L’Allemagne vient de lancer ses deux premiers terminaux de GNL. Cela n’est qu’un début car six unités flottantes de stockage et de regazéification (FSRU) devraient être mises en service avant la fin de 2023. Quatre sites seront capables de les accueillir.
Le gouvernement allemand a déjà conclu des baux pour cinq des FSRU. Ces structures sont capables d’importer au moins 5 milliards de mètres cubes de gaz par an. Cependant, les coûts des FSRU ont explosé.
En effet, ils coûteront deux fois plus que les fonds publics initialement prévus. Le gouvernement a toutefois approuvé le budget au vu de l’importance stratégique de ces installations. Le premier site d’implantation en Allemagne est celui de Wilhelmshaven qui doit recevoir deux FSRU pour le GNL.
Uniper développera ce projet. Le premier FSRU y est déjà en activité depuis le 15 novembre. Le second doit entrer en service durant le quatrième trimestre 2023.
Une répartition stratégique
Ce lieu sera ultérieurement converti pour traiter de l’hydrogène et de l’ammoniac propre et pour accueillir des processus d’électrolyse. La seconde localisation est celle de Lubmin en Mer Baltique. Le secteur privé y a déjà affrété un FSRU.
Celui-ci est connecté aux réseaux de pipelines terrestres depuis le 25 décembre. Le site devrait recevoir un FSRU loué par le gouvernement en 2023. Brunsbuettel accueillera également un FSRU qui commencera à fonctionner dans les mois à venir.
Gasunie, l’opérateur du réseau gazier néerlandais, détient une participation de 40% dans ce projet. Il prévoit la création de deux gazoducs connexes. Enfin, le dernier lieu en Allemagne qui accueillera les importations de GNL sera le port de Stade.
Il recevra un FSRU d’ici à la fin de 2023. EnBW s’est positionné en tant qu’acheteur. Cela devrait donner lieu à une décision finale d’investissement l’année prochaine.