L’Agence des Participations de l’État et la Transition Verte

L'Agence des Participations de l'État renforce son engagement en faveur du climat, du partage de la valeur, et de l'industrie verte.

Partager:

EDF siège

L’Agence des Participations de l’État et la Transition Verte vont de pair, façonnant un avenir économique plus durable pour la France. En effet, l’APE, détentrice des parts de l’État dans 85 entreprises françaises, intensifie son engagement envers les priorités gouvernementales, notamment le climat, le partage de la valeur, et la réindustrialisation verte. Le rapport couvrant la période de juin 2022 à juin 2023 souligne la résilience du portefeuille de l’État, dont la valeur est passée de 128 à 153 milliards d’euros.

L’augmentation de la valeur du portefeuille est principalement attribuable à la reprise totale d’EDF par l’État au cours de cette année, résultant de son retrait de la cotation. Cette décision a été un moment clé pour l’Agence des Participations de l’État, car elle démontre l’engagement du gouvernement en faveur d’une énergie décarbonée et abordable. De plus, il est important de noter que la performance solide des entreprises cotées telles qu’Engie, Safran, Thales, Orange, Air France et Renault a également contribué à cette augmentation.

Implication d’EDF et Renault

L’Agence des Participations de l’État ne serait pas complète sans mentionner l’importante reprise d’EDF. Cette décision stratégique a été le résultat de discussions approfondies et a renforcé la position de l’État en tant qu’acteur clé de l’industrie énergétique. EDF, en tant que principal fournisseur d’électricité en France, joue un rôle vital dans la transition vers une électricité abondante, décarbonée, et à coût maîtrisé. Cette décision a été saluée comme un pas en avant vers la réalisation des objectifs de réduction des émissions de carbone.

De plus, Renault est une autre entreprise qui mérite une attention particulière. L’entreprise a récemment mis en place une stratégie ambitieuse visant à diviser ses activités en entités distinctes, l’une dédiée au thermique et l’autre à l’électrique. Cette approche innovante vise à répondre aux besoins changeants du marché et à soutenir la transition vers la mobilité électrique. L’Agence des Participations de l’État reconnaît cette initiative comme une réponse adéquate aux défis posés par la décarbonisation et la mobilité durable.

Rémunérations Responsables

Un aspect essentiel de la politique de l’APE est la rémunération responsable. L’État a choisi de ne pas percevoir de dividendes d’EDF ou de la SNCF au cours de cette période, dans le but de favoriser leur développement continu. Cette décision souligne l’engagement de l’État envers le soutien des entreprises publiques pour qu’elles puissent investir dans des projets cruciaux pour l’avenir énergétique et industriel de la France.

Pour le reste du portefeuille, l’État a reçu 2,25 milliards d’euros de dividendes de ses entreprises en 2022, dont 1,36 milliard en numéraire et 894 millions en titres. Cette politique vise à encourager une gestion responsable des entreprises dans lesquelles l’État détient des parts. L’APE prône également une politique de rémunération modérée pour les dirigeants de ses entreprises participantes. L’État est en faveur d’une approche qui favorise une répartition équitable de la valeur créée, notamment par le biais de l’actionnariat salarié.

Promotion de l’Industrie Verte

La promotion de l’industrie verte est une priorité pour l’Agence des Participations de l’État. L’agence encourage activement une politique d’achats responsables au sein de ses entreprises, notamment par l’acquisition de véhicules électriques. Cette démarche favorise la transition vers une mobilité plus propre et soutient les efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

De plus, l’APE souhaite que ses entreprises détenant des terrains favorables au développement de l’industrie verte les mettent à disposition. Cela concerne particulièrement les grands ports, qui ont un rôle clé à jouer dans la transformation de l’industrie et la création d’emplois dans des secteurs liés à la durabilité environnementale.

Collaboration avec la French Tech

La French Tech, en tant que moteur de l’innovation en France, occupe une place spéciale dans la vision de l’Agence des Participations de l’État. L’APE encourage les grands groupes sous sa tutelle à collaborer davantage avec les start-up françaises. Cette collaboration vise à stimuler l’innovation, à favoriser le développement de solutions technologiques de pointe, et à renforcer la compétitivité de l’industrie française.

Rémunération des Dirigeants et Performances

En ce qui concerne la politique de rémunération modérée des dirigeants, le directeur général de l’APE souligne que cette approche n’a pas empêché l’arrivée d’excellents dirigeants à la tête des entreprises participantes. Cette modération a été mise en place dans le but de garantir une répartition équitable des ressources et de préserver la viabilité financière des entreprises. Luca de Meo, dirigeant de Renault, et Ben Smith, qui a dirigé Air France, sont des exemples de dirigeants qui ont apporté une gestion exceptionnelle et un redressement spectaculaire à leurs entreprises respectives.

En conclusion, l’Agence des Participations de l’État joue un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs gouvernementaux en matière de climat, de partage de la valeur et d’industrie verte. Ses décisions stratégiques, telles que la reprise d’EDF et le soutien à Renault, façonnent l’avenir industriel de la France. La politique de rémunération responsable, la promotion de l’industrie verte, et la collaboration avec la French Tech témoignent de l’engagement de l’État envers l’innovation, la durabilité et la compétitivité économique.

Cet engagement de l’Agence des Participations de l’État envers le climat et l’industrie verte illustre son rôle clé dans la promotion des priorités gouvernementales. Ses participations, y compris celles d’EDF et de Renault, influencent positivement ces secteurs tout en adoptant une politique de rémunération responsable.

Le Canada finance 13 projets énergétiques autochtones à hauteur de $40mn

Le gouvernement canadien annonce une enveloppe de plus de $40mn destinée à financer 13 projets énergétiques dirigés par des communautés autochtones à travers le pays, visant à accroître l'efficacité énergétique et l'utilisation des énergies renouvelables locales.

L’Allemagne étend à 2200 entreprises les aides sur les prix d’électricité

Le ministère allemand de l'Économie prévoit d'élargir significativement les aides destinées à réduire les coûts de l'électricité pour l'industrie, portant à 2200 le nombre d'entreprises bénéficiaires contre 350 actuellement, avec un coût estimé à €4bn ($4,7bn).

La République tchèque frappée par une panne électrique massive perturbant l’économie

Une coupure majeure d’électricité a paralysé une grande partie de la République tchèque, interrompant transports et réseaux essentiels, soulevant des inquiétudes économiques immédiates et rappelant la vulnérabilité des infrastructures énergétiques face aux incidents techniques imprévus.
en_11407072037540

La France anticipe un ralentissement net des réductions d’émissions dès 2025

Les émissions françaises de gaz à effet de serre progresseraient de 0,2 % au premier trimestre 2025, annonçant un ralentissement global des réductions prévues pour l’année entière, selon le Citepa, organisme indépendant chargé du suivi national.

Le Sénat américain valide la fin accélérée des crédits aux énergies renouvelables

Le projet budgétaire républicain adopté par le Sénat américain accélère l'arrêt des crédits fiscaux aux énergies renouvelables, favorisant le secteur fossile, et provoque des inquiétudes économiques chez les industriels des secteurs solaire et éolien.

Brésil : le délestage des énergies renouvelables bondira de 300 % d’ici 2035

La hausse rapide des capacités solaires et éoliennes provoquera une augmentation marquée du délestage électrique au Brésil, les infrastructures de transport étant insuffisantes pour gérer cet afflux massif d’énergie, indique une étude récente du cabinet Wood Mackenzie.
en_11402909237540

La Corée du Sud réduit sa dépendance aux énergies fossiles sous 50 %

En avril 2025, les combustibles fossiles ont représenté 49,5 % du mix électrique sud-coréen, passant sous le seuil symbolique de 50 % pour la première fois, principalement en raison d'une chute historique de la production électrique issue du charbon.

Le Sénat américain adopte la neutralité fiscale pour les biocarburants avancés

La commission des Finances du Sénat américain modifie le crédit d'impôt '45Z' afin d'uniformiser le traitement fiscal des carburants renouvelables, encourageant ainsi la production de biocarburants avancés dès octobre 2025.

Énergies renouvelables: l’accès progresse, mais les financements restent insuffisants pour l’Afrique

Selon le rapport 2025 sur l'accès énergétique mondial, malgré une nette progression des énergies renouvelables, le manque de financements adaptés freine toujours l'accès à l'électricité et à la cuisson propre, notamment en Afrique subsaharienne.
en_114029092029540

Chine et États-Unis améliorent leurs performances énergétiques dans un contexte instable mondial

Alors que les économies avancées conservent leur leadership énergétique mondial, la Chine et les États-Unis progressent significativement dans la sécurité et la durabilité de leurs systèmes énergétiques selon le rapport annuel du Forum Économique Mondial.

L’Algérie et l’Angola renforcent leur coopération énergétique au sommet États-Unis–Afrique

En marge du sommet États-Unis–Afrique à Luanda, Alger et Luanda consolident leur collaboration énergétique afin de mieux exploiter leur potentiel pétrogazier et minier, ciblant une stratégie commune sur les marchés régionaux et internationaux.

Le Royaume-Uni appelé à accélérer les réformes du prix de l’électricité

Le Comité britannique sur le changement climatique presse le gouvernement de réduire rapidement les coûts d’électricité pour faciliter l'adoption des pompes à chaleur et des véhicules électriques, jugée trop lente pour atteindre les objectifs climatiques fixés.
en_114025062040540

Bruxelles élargit les subventions aux technologies bas carbone et au nucléaire

La Commission européenne prolongera jusqu'à fin 2030 un cadre d’aides d’État élargi, permettant aux capitales de financer technologies bas carbone et nucléaire afin de préserver la compétitivité face à la Chine et aux États-Unis.

Le Japon risque un déficit électrique majeur de 89 GW dès 2050

Le gestionnaire japonais du réseau électrique anticipe un déficit énergétique pouvant atteindre 89 GW en 2050, en raison d'une demande croissante liée aux secteurs des puces électroniques, des véhicules électriques et des technologies basées sur l’intelligence artificielle.

L’UE valide des aides énergétiques ciblées pour les industries lourdes européennes

Les industries énergivores européennes pourront bénéficier d'aides d'État temporaires afin d'atténuer l'impact des prix élevés de l'électricité, selon un nouveau cadre réglementaire proposé par la Commission européenne dans le cadre du « Clean Industrial Deal ».
en_114024062035540

Maurice lance un appel d’offres international pour une centrale électrique flottante

Maurice cherche des investisseurs internationaux afin de construire rapidement une centrale électrique flottante d’environ 100 MW, destinée à sécuriser l’approvisionnement énergétique national d'ici janvier 2026 et pallier les déficits actuels de production.

L’Espagne et le Portugal renforcent leur réseau après la panne d’avril

Madrid annonce des mesures immédiates sur le stockage énergétique tandis que Lisbonne sécurise son réseau électrique, en réponse à la coupure historique ayant touché toute la péninsule ibérique fin avril.

L’Indonésie engage 190 milliards USD pour augmenter sa capacité énergétique d’ici 2034

L’Indonésie déploie son nouveau plan énergétique national prévoyant une hausse de capacité électrique de 69,5 GW sur dix ans, principalement financée par des producteurs indépendants, pour répondre à une demande intérieure en forte croissance.
en_1140290954540-12-1

France : Moratoire sur les renouvelables ; alerte sur l’impact industriel immédiat

La ministre française Agnès Pannier-Runacher dénonce le moratoire parlementaire sur les nouvelles installations d'énergies renouvelables, alertant sur la possible suppression de 150 000 emplois industriels et sur une dépendance énergétique accrue envers l’étranger.

Le nouveau règlement européen sur les batteries bouleverse la filière industrielle européenne

Le règlement européen sur les batteries, pleinement effectif dès le 18 août, modifie profondément les contraintes industrielles liées aux voitures et vélos électriques, imposant aux entreprises des règles strictes de recyclage, d'approvisionnement et de transparence.