L’Afrique du Sud est actuellement poursuivie en justice pour son projet de nouvelles centrales au charbon.
L’Afrique du Sud poursuivie en justice
Trois groupes de la société civile ont intenté une action en justice contre le gouvernement sud-africain. En cause, le projet de nouvelle centrale au charbon. Selon eux, ce projet menace le droit de la population a un environnement non nuisible à la santé.
L’Afrique du Sud compte actuellement 15 centrales au charbon d’une capacité de plus de 38 GW. Le pays est le 12ème plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.
Financement des pays développés
L’intention de construire une nouvelle centrale au charbon figure dans le plan de ressource intégrées du gouvernement. Document de 2019, définissant le mix énergétique jusqu’en 2030. Lors de la COP26, l’Afrique du Sud a ainsi obtenu un financement de $8,5 milliards provenant des pays développés. Cela, afin d’accélérer sa transition vers d’autres énergies primaires.
Il ne faut pas précipiter la transition énergétique
Les groupes groundWork, African Climate Alliance et Vukani Environmental Justice Movement in Action ont saisi la justice pour ce projet. Ces derniers demandent l’abandon du plan prévoyant 1500 MW de nouvelles capacités de charbon. Les avocats des trois groupes ont déclaré que le gouvernement n’avait pas répondu à leur demande.
« Les nouvelles centrales au charbon vont à l’encontre de notre droit à un environnement non nuisible à la santé. Non seulement pour les générations actuelles mais aussi pour les générations futures. Il n’y a aucune base justifiable pour la limitation des droits constitutionnels. L’énergie renouvelable, plus propre, moins nocive, est une alternative réalisable et moins chère aux nouvelles centrales au charbon », a déclaré Nicole Loser, responsable du programme sur la pollution et le changement climatique au Centre pour les droits environnementaux.
Les porte-parole de Mantashe, et du département des ressources minérales et de l’énergie du Nersa n’ont pas fait de commentaire. Mantashe, ancien dirigeant syndical, a fait savoir que la transition vers les énergies renouvelables ne devait pas être précipitée.