L’ADNOC pourrait donc introduire en bourse plusieurs de ses unités en 2022. L’idée est d’extraire de la valeur de certaines filiales et céder des actifs considérés comme des activités non essentielles.
L’ADNOC pourrait profiter de la montée des prix du brut
Ce projet se fait dans un contexte où l’augmentation des prix du brut attire les investisseurs étrangers. Suite à la pandémie perturbant la chaîne d’approvisionnement, les tarifs d’expédition des marchandises ont fortement augmenté en 2020. Ainsi, l’indice des actions d’Abou Dhabi, marché le plus performant du golfe Persique, a augmenté d’environ 65% en 2021.
En septembre 2021, l’ADNOC a vendu 11% dans son activité de forage récupérant 1,1 milliard de dollars. Avec l’entreprise chimique OCI, elle a également récupéré $795 millions en octobre 2021 en vendant leur entreprise conjointe d’engrais Fertiglobe.
ADNOC L&S, une filiale prometteuse
Crée en 2016, la filiale ADNOC L&S (logistique et services) livre pétrole brut, produits raffinés, vrac sec et du GNL. Celle-ci compte par ailleurs augmenter sa capacité de production de pétrole brut à 5 millions de barils par jour d’ici à 2030.
L’entreprise possède plus de 240 navires en propriété ou affrétés, dont des pétroliers et de très gros transporteurs de brut. Elle exploite également des navires collecteurs qui transportent des marchandises pour le compte d’ADNOC et d’autres clients. La filiale est enfin le seul opérateur autorisé à desservir tous les ports pétroliers d’Abu Dhabi.
Ainsi, l’entrée en bourse des filiales d’ADNOC se ferait à un moment clé pour les marchés pétroliers.