Le projet pétrolier Willow qui divise les États-Unis a été approuvé

Le gouvernement américain donne son feu vert au projet pétrolier Willow en Alaska, au grand dam des associations environnementales qui dénoncent les effets dévastateurs du projet sur la vie sauvage et le climat. Pour répondre à ces inquiétudes, le gouvernement annonce également des protections environnementales supplémentaires dans la zone.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le gouvernement américain a approuvé le projet Willow du géant américain ConocoPhillips, qui consiste en un grand projet pétrolier dans le nord de l’Alaska. Cette décision a été annoncée par le ministère de l’Intérieur, en charge des terres fédérales aux États-Unis, malgré la pression des associations environnementales. Le projet, qui a été réduit à trois zones de forage contre les cinq initialement demandées par l’entreprise, est situé dans une zone appelée la réserve nationale de pétrole, dans le nord-ouest de l’Alaska. Il s’agit de terres appartenant à l’État américain, alors que le président Joe Biden, démocrate, était arrivé au pouvoir en promettant de ne pas autoriser de nouveaux forages pétroliers et gaziers sur les terres fédérales.

Le gouvernement américain annonce des protections supplémentaires pour l’environnement

Le gouvernement américain a également annoncé vouloir interdire de façon permanente les forages sur une grande zone de l’Océan arctique bordant la réserve nationale de pétrole. Il a également déclaré travailler sur des protections supplémentaires pour une vaste zone de la réserve nationale de pétrole. Cette décision a été prise dans le but de donner des gages aux défenseurs de l’environnement tout en approuvant le projet pétrolier. Les défenseurs du projet Willow y voient une source d’emplois et une contribution à l’indépendance énergétique des États-Unis. Cependant, les associations environnementales dénoncent une catastrophe pour le climat.

Les associations environnementales expriment leur opposition

Les associations environnementales ont lancé une vaste campagne pour lutter contre le projet Willow. Elles dénoncent la pollution carbone qu’il va relâcher dans l’air et ses effets dévastateurs pour les populations, la vie sauvage et le climat. Une pétition en ligne a recueilli plus de 3,2 millions de signatures, et une vague de vidéos d’opposition au projet avait notamment déferlé sur le réseau social TikTok. L’organisation environnementale Sierra Club a déclaré que le projet Willow serait l’une des exploitations de pétrole et de gaz les plus grandes sur des terres fédérales publiques dans le pays.

Depuis plusieurs années, le projet Willow est au cœur d’une bataille acharnée. Ce projet de forage de pétrole en Alaska avait été initialement approuvé par l’administration Trump, mais avait été temporairement stoppé en 2021 par un juge. Ce dernier avait demandé un nouvel examen du gouvernement concernant les impacts environnementaux du projet.

Une alternative réduisant le projet

Début février, le Bureau de gestion du territoire a publié son analyse environnementale du projet Willow. Dans cette dernière, le Bureau a proposé une « alternative privilégiée ». Cette alternative réduisait le projet initial de cinq sites de forages à seulement trois sites, avec environ 219 puits. Selon les estimations du Bureau, cela permettrait la production de 576 millions de barils de pétrole sur une durée d’environ 30 ans. Toutefois, cette alternative aurait pour conséquence l’émission de 9,2 millions de tonnes de CO2 par an, soit 0,1% des émissions de gaz à effet de serre des États-Unis en 2019.

Le projet Willow en chiffres

Le projet Willow réduit à trois sites de forages au lieu de cinq devrait produire environ 576 millions de barils de pétrole sur environ 30 ans, selon les estimations du Bureau de gestion du territoire. Cela entraînerait l’émission de 9,2 millions de tonnes de CO2 par an, soit 0,1% des émissions de gaz à effet de serre des États-Unis en 2019. Joe Biden a promis de réduire les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis de 50 à 52% d’ici 2030, par rapport à 2005, pour permettre à la première économie mondiale d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Joe Biden et les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat

L’enjeu du projet Willow est de taille pour l’administration Biden, qui s’est fixé pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis de 50 à 52% d’ici 2030, par rapport à 2005. Cet objectif ambitieux s’inscrit dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, qui vise à limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C d’ici la fin du siècle. La réduction des émissions de gaz à effet de serre est donc un enjeu crucial pour la première économie mondiale, qui souhaite atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Face à ce défi, l’administration Biden devra prendre une décision difficile concernant le projet Willow, en évaluant les bénéfices économiques qu’il pourrait engendrer par rapport à ses conséquences environnementales.

Cenovus Energy acquiert 8,5 % du capital de MEG Energy

Cenovus Energy a acheté plus de 21,7 millions d’actions ordinaires de MEG Energy, représentant 8,5 % du capital, dans le cadre de sa stratégie d’acquisition en cours au Canada.

La consommation de carburants en France progresse malgré le repli global du pétrole

En septembre 2025, la consommation française de carburants routiers a augmenté de 3 %, portée par le rebond des supercarburants, tandis que l’ensemble des produits pétroliers énergétiques recule de 1,8 % sur un an.

La SIR obtient $105,6mn de la BOAD pour un complexe de gasoil désulfuré

La Société ivoirienne de raffinage reçoit un financement majeur pour moderniser ses installations et produire un gasoil conforme aux normes de la CEDEAO, avec une mise en service attendue d’ici 2029.
en_1140141042540

La Mongolie prévoit de lancer sa première raffinerie de pétrole en 2028 avec l’appui de l’Inde

L’Inde finance la première raffinerie de pétrole de Mongolie via sa plus importante ligne de crédit, avec une mise en service prévue d’ici 2028 selon les autorités officielles.

La demande énergétique mondiale grimpe de 40 millions de barils équivalents par jour

Le président-directeur général d’Aramco, Amin Nasser, alerte sur la croissance de la consommation mondiale, toujours dominée par les hydrocarbures malgré les investissements massifs dans la transition énergétique.

Les importations de pétrole brut en Chine augmentent de 3,9% en septembre

La Chine a importé en moyenne 11,5 millions de barils de pétrole brut par jour en septembre, soutenue par des taux de raffinage en hausse chez les opérateurs publics et indépendants.
en_1140131026540

Unipec redirige un superpétrolier vers Ningbo après des sanctions américaines

Le navire New Vista, chargé de brut d’Abu Dhabi, a évité le port de Rizhao après que les États-Unis ont sanctionné le terminal pétrolier exploité en partie par une filiale de Sinopec.

OPEP maintient ses prévisions de demande et réduit le déficit prévu pour 2026

L’OPEP confirme ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole et anticipe un déficit bien plus faible pour 2026, en raison de l’augmentation de la production par les membres de l’OPEP+.

La Croatie vise la part russe dans NIS pour maintenir ses flux pétroliers

JANAF s’intéresse à une prise de participation de 20 à 25 % dans NIS, alors que la part russe du capital est désormais soumise à des sanctions américaines.
en_1140121035540

Washington cible le pétrole iranien avec de nouvelles sanctions contre une flotte fantôme

Le département du Trésor américain a imposé des sanctions à plus de 50 entités liées à l’exportation de pétrole iranien, visant notamment des raffineries chinoises et des navires enregistrés en Asie et en Afrique.

Les deux Soudans concluent un accord pour sécuriser les infrastructures pétrolières

Khartoum et Juba mettent en place un mécanisme conjoint pour protéger les oléoducs vitaux au commerce de brut, malgré l'absence de garanties sur le rôle des forces paramilitaires.

Namibie et McDermott unissent leurs efforts pour former la future main-d’œuvre pétrolière

Le gouvernement namibien a signé un accord avec McDermott pour renforcer les compétences locales dans l’ingénierie et les opérations offshore, dans le cadre de son ambition d’accroître le contenu local du secteur pétrolier à 15% d’ici 2030.
en_1140121041540

Le Nigeria inaugure son premier terminal flottant pétrolier à capitaux publics

Le Nigeria déploie une unité de stockage flottante de 2,2 millions de barils financée publiquement, renforçant sa souveraineté sur les exportations pétrolières et réduisant les pertes liées au vol et aux défaillances des infrastructures.

Le projet de loi C-5 entretient l’incertitude sur l’avenir des pipelines au Canada

Malgré des déclarations ouvertes au dialogue, le gouvernement fédéral maintient une structure réglementaire ambiguë qui freine les projets pétroliers interprovinciaux, laissant l’industrie dans le doute.

Sintana Energy rachète Challenger Energy pour renforcer ses actifs offshore en Afrique

La canadienne Sintana Energy acquiert Challenger Energy pour $61mn dans un accord entièrement en actions, ciblant l’exploration offshore en Namibie et en Uruguay. Cette opération reflète une tendance croissante de consolidation parmi les indépendants pétroliers.
en_1140121029540

Exxon redémarre son unité de craquage catalytique à Beaumont après une panne technique

L’unité de craquage catalytique de 120 000 barils par jour du site de Beaumont a repris ses opérations après un arrêt imprévu causé par un incident technique survenu en début de semaine.

Le Soudan et le Soudan du Sud signent un accord pour sécuriser les infrastructures pétrolières

Un accord a été conclu entre Khartoum et Juba pour protéger les installations pétrolières clés, alors que les violences armées continuent de menacer les flux de brut indispensables à leurs économies.

L’Algérie signe deux accords d’évaluation pétrolière avec Petrogas E&P

Alnaft a conclu deux conventions d’étude avec l’omanais Petrogas E&P sur les bassins de Touggourt et Berkine, visant à actualiser le potentiel d’hydrocarbures dans ces zones clés de la production pétrolière algérienne.
en_1140101059540

Les raffineries chinoises réduisent de 46 % leurs achats de brut iranien en septembre

Les quotas d’importation épuisés et la demande en recul poussent les raffineries indépendantes chinoises à réduire drastiquement leurs importations de pétrole iranien, affectant les volumes et exerçant une pression sur les prix.

Les sanctions américaines frappent NIS, pilier du marché pétrolier serbe

La compagnie pétrolière serbe NIS, détenue en partie par Gazprom, fait face aux sanctions américaines entrées en vigueur après neuf mois de sursis, mettant à l’épreuve l’approvisionnement énergétique de la Serbie.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.