La Transdniestrie contourne l’offre européenne avec une alternative gazière russo-hongroise

Face à la fin des livraisons de Gazprom, la Transdniestrie s'approvisionne désormais via une société hongroise, financée par un intermédiaire russe. L’Union européenne avait proposé une aide, conditionnée à des réformes, que la région séparatiste a rejetée.

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La crise énergétique en Transdniestrie a pris une nouvelle tournure avec la mise en place d’un approvisionnement alternatif en gaz. Après l’arrêt des livraisons de Gazprom au 1er janvier, la région séparatiste prorusse de Moldavie a choisi une solution impliquant la Hongrie et un intermédiaire financier à Dubaï, sous le patronage de la Russie.

Un schéma de financement facilité par la Russie

Vadim Krasnosselski, dirigeant de la Transdniestrie, a annoncé que le gaz serait désormais fourni par une société hongroise. Le paiement est assuré par un intermédiaire basé à Dubaï, avec l’accord des autorités moldaves. Moscou joue un rôle clé dans cette opération, assurant un soutien financier et logistique pour maintenir l’approvisionnement énergétique de cette enclave tourné historiquement vers la Russie.

L’entreprise hongroise concernée, MET Gas and Energy Marketing, est un acteur de premier plan dans l’importation et la distribution de gaz en Europe centrale. Elle reçoit la majeure partie de son approvisionnement de la Russie via le gazoduc TurkStream. Cet accord permet à la Transdniestrie de s’affranchir d’une dépendance directe à Gazprom tout en bénéficiant de la couverture financière russe.

Une alternative rejetant l’offre européenne

En parallèle, l’Union européenne avait proposé un soutien financier à la Moldavie pour assurer l’approvisionnement de la Transdniestrie. Une première aide de 30 millions d’euros avait permis de chauffer la population locale pendant une dizaine de jours. Une seconde enveloppe de 60 millions d’euros avait été mise sur la table, mais elle était conditionnée à des engagements en matière de libertés et de droits humains, ce que les autorités séparatistes de Tiraspol ont refusé.

Le Premier ministre moldave, Dorin Recean, a déclaré que bien que la solution trouvée par la Transdniestrie ne soit pas viable à long terme, Chisinau ne bloquerait pas le transit du gaz, afin d’éviter une crise humanitaire dans la région. Il a également affirmé que les sociétés impliquées, MET Gas and Energy Marketing et JNX General Trading à Dubaï, étaient en règle.

Un contexte géopolitique sous tension

La Transdniestrie s’est détachée de la Moldavie après un conflit armé en 1992, à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique. Moscou a soutenu la région séparatiste en lui fournissant du gaz gratuitement via Gazprom, jusqu’à l’expiration du contrat de transit entre la Russie et l’Ukraine début 2025.

Depuis l’arrêt des livraisons, Gazprom a refusé d’explorer d’autres itinéraires, invoquant un litige sur la dette moldave. Chisinau y voit une tentative de déstabilisation orchestrée par le Kremlin, en réponse au rapprochement européen engagé par la présidente moldave Maia Sandu.

Si le reste du pays a réduit sa dépendance au gaz russe depuis l’invasion de l’Ukraine, une partie de l’électricité moldave provenait encore d’une centrale thermique située en Transdniestrie. L’approvisionnement est désormais compensé par des importations en provenance de Roumanie, avec pour conséquence une forte augmentation des tarifs pour les ménages moldaves.

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