La Suède devient le premier exportateur d’énergie européen. Au cours de la première moitié de l’année, elle a exporté 16 TWh, principalement vers la Finlande (7 TWh) et le Danemark (4 TWh).
En Suède, l’électricité provient principalement de 3 sources: le nucléaire, l’hydroélectricité et les biocarburants. De plus, l’IEA note une croissance du secteur éolien et une diminution de la part du pétrole dans la production d’énergie du pays.
La Suède dépasse la France
Généralement, la France exporte plus d’énergie qu’elle n’en importe. En 2021, elle a exporté 21,5 TWh au cours de la première moitié de l’année. Toutefois, le pays connaît de nombreuses difficultés. Ainsi, elle a importé 18,9 TWh tandis que les exportations ont diminué de moitié.
Selon EnAppSys:
« La montée de la Suède en tête du classement des exportateurs est davantage due au fait que la France, qui était exportatrice nette au début de l’année, est devenue importatrice nette. »
La situation fait suite aux difficultés rencontrées par le nucléaire français. La production française atteint des niveaux historiquement bas. Le 25 juillet, le secteur n’a produit que 23,7 GW (contre 41,63 GW en 2021, à la même date). Afin d’y faire face, 5 centrales nucléaires ont obtenu des dérogations temporaires quant aux températures de rejet d’eau.
Outre le nucléaire, la flambée des prix impacte également le statut de la France.
Quid de l’Allemagne?
Le pays se hausse à la deuxième place du classement des exportateurs nets en Europe, derrière la Suède donc. Les exportations allemandes s’élèvent à 15,4 TWh, soit deux fois plus que l’année dernière.
Toutefois, le pays craint un hiver difficile. Très dépendante au gaz russe, elle subit la baisse des flux de gaz russe via Nord Stream 1. Ainsi, elle se prépara pour faire face à une éventuelle pénurie.