La société chinoise State Power Investment Corp (SPIC) ne fait fonctionner chaque jour que trois ou quatre des six turbines de son barrage hydroélectrique de Sao Simao au Brésil, a déclaré mardi à Reuters le directeur général de son unité brésilienne, alors qu’une sécheresse record ronge le secteur énergétique.
La SPIC fait face à la sécheresse du siècle au Brésil
Les apports d’eau dans les centrales hydroélectriques brésiliennes au cours de la saison des pluies 2020-2021 ont été les plus faibles en 91 ans, selon le ministère des Mines et de l’Énergie.
Adriana Waltrick, directrice générale de SPIC Brasil, annonce en parallèle que l’entreprise est l’un des investisseurs d’une nouvelle centrale électrique au gaz naturel, GNA, lancée la semaine dernière et d’une puissance de 1,3 GW. Celle-ci étant directement mise à profit pour compenser le déclin de la production hydroélectrique à l’échelle nationale.
La société prévoit de poursuivre son expansion dans le domaine du gaz naturel, la deuxième phase du projet GNA devant être lancée en 2025 et deux autres phases d’expansion dépendant des ventes aux enchères fédérales d’énergie. La société détient une participation de 33% dans le projet, en partenariat avec BP, Siemens et Prumo Logistica.