La Russie propose de convertir l’excédent nucléaire iranien en combustible énergétique

La Russie se déclare prête à récupérer et transformer l’excès de matières nucléaires iraniennes en combustible, une proposition visant à faciliter les négociations nucléaires tendues entre l'Iran et les États-Unis.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

La Russie propose de jouer un rôle concret dans les négociations complexes autour du programme nucléaire iranien, en suggérant de récupérer l’excédent d’uranium enrichi pour le transformer en combustible destiné à un usage civil. Cette annonce intervient alors que les discussions entre l’Iran et les États-Unis restent bloquées sur la gestion des matières nucléaires sensibles, notamment l’uranium hautement enrichi (Highly Enriched Uranium, HEU). L’Iran affirme que ses réserves respectent les seuils fixés par l’accord international signé en 2015, connu sous le nom de Plan d’action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA). Washington insiste cependant sur la nécessité d’éliminer totalement l’excès d’uranium enrichi, jugé potentiellement utilisable à des fins militaires.

Implication de la Russie dans les négociations

Selon Sergueï Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, cette offre pourrait constituer une solution technique acceptable pour les deux parties, à condition qu’elles approuvent conjointement le processus. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a confirmé que cette proposition n’a pas encore donné lieu à un accord formel mais demeure conditionnée à une validation bilatérale. La Russie, en tant que pays doté d’infrastructures nucléaires sophistiquées et allié stratégique de l’Iran, se positionne ainsi comme intermédiaire crédible dans ces négociations. Moscou dispose déjà de capacités industrielles éprouvées pour la transformation d’uranium enrichi en combustible pour réacteurs civils.

La proposition russe n’est pas entièrement nouvelle dans son concept, mais elle intervient dans un contexte de négociations bilatérales qui stagnent depuis plusieurs mois. Des discussions entre diplomates iraniens et américains ont récemment eu lieu à Oman et en Europe, sans pour autant parvenir à une entente finale sur la gestion des matières nucléaires iraniennes. Le nœud des négociations réside précisément dans la définition et la gestion des surplus d’uranium enrichi, dont l’évacuation vers un pays tiers apparaît régulièrement comme une option plausible mais non finalisée.

Conséquences potentielles pour le marché énergétique

Si une telle initiative venait à être mise en œuvre, cela aurait pour effet immédiat d’accroître la disponibilité de combustible nucléaire utilisable dans le secteur énergétique civil. Le combustible ainsi produit pourrait alimenter des centrales nucléaires, éventuellement même en dehors de l’Iran, selon les accords spécifiques qui seraient établis entre les parties impliquées. Pour l’industrie nucléaire internationale, la conversion d’uranium enrichi en combustible civil représente une activité bien maîtrisée, mais la mise en œuvre de ce processus dans un contexte diplomatique aussi complexe reste inédite.

La Russie possède déjà une expérience confirmée dans la gestion de stocks nucléaires sensibles issus d’autres pays. Elle a déjà assuré la transformation d’uranium enrichi provenant de sources diverses, dans le respect des normes de non-prolifération internationales. Toutefois, pour que cette proposition devienne une réalité opérationnelle, un accord précis devra définir clairement les modalités techniques, logistiques et réglementaires. À ce stade, aucune des parties concernées n’a confirmé la finalisation d’un tel accord.

Terra Innovatum signe deux accords stratégiques pour accélérer le déploiement de son réacteur modulaire

La société italienne Terra Innovatum avance sur la commercialisation de son micro-réacteur SOLO, avec deux nouveaux partenariats et un financement de $42.5mn dans le cadre d’une fusion avec une société cotée.

Orano, Navoiyuran et ITOCHU lancent l’exploitation du gisement d’uranium South Djengeldi

La coentreprise Nurlikum Mining entre dans une nouvelle phase industrielle avec le démarrage du projet South Djengeldi, visant une production annuelle de 500 tonnes d’uranium sur dix ans en Ouzbékistan.

Un bombardement russe coupe l’alimentation électrique de Tchernobyl et relance les craintes nucléaires

La structure de confinement du réacteur détruit de Tchernobyl a été privée d’alimentation électrique après une frappe russe, alors que Zaporijjia reste sans courant externe depuis plus d’une semaine.
en_1140051025540

Les achats d’uranium aux États-Unis atteignent 55,9 millions de livres en 2024

Le volume d’uranium livré aux exploitants civils américains a progressé de 8 % en 2024, tandis que le prix moyen a grimpé à son plus haut niveau depuis 2012, selon les dernières données disponibles.

Medvedev annonce l’essor des investissements publics dans le nucléaire et l’IA

Le vice-président du Conseil de sécurité russe estime que le nombre de pays développant des armes nucléaires et des technologies d’intelligence artificielle générative augmentera grâce à une intensification des efforts publics.

Orano obtient gain de cause dans le litige sur l’uranium du site Somaïr

L’arbitrage international a donné raison au groupe français Orano contre l’État du Niger, qui avait bloqué la vente de l’uranium extrait de la mine d’Arlit depuis la prise de contrôle du site en 2023.
en_1140300927540

Oklo et Blykalla forment une alliance transatlantique dans les réacteurs modulaires

L’américain Oklo et le suédois Blykalla s’unissent pour mutualiser leurs chaînes d’approvisionnement et données réglementaires afin d’accélérer le déploiement commercial de leurs petits réacteurs modulaires refroidis par métal.

EDF va investir €25bn pour renforcer ses capacités nucléaires d’ici 2030

EDF prévoit un plan d’investissement massif de €25bn ($26.5bn) pour moderniser son parc nucléaire, avec un accent mis sur la prolongation de vie de ses réacteurs et la préparation du nouveau nucléaire en France.

Le coût du nucléaire d’EDF maintenu sous contrôle jusqu’en 2028 selon la CRE

La Commission de régulation de l'énergie a fixé à 60,3 €/MWh le coût complet du nucléaire d’EDF à l’horizon 2026, balisant les seuils de taxation applicables dès la réforme du marché prévue pour 2026.
en_1140300928540

La Bulgarie amorce des discussions pour l’implantation de petits réacteurs modulaires

Le ministère de l’Énergie entamera des échanges avec des développeurs de petits réacteurs nucléaires, après la signature d’un accord de coopération avec les États-Unis pour mener des études préliminaires sur leur déploiement.

EDF repousse au 17 octobre le redémarrage de l’EPR de Flamanville

Le redémarrage du réacteur EPR de Flamanville, initialement prévu le 1er octobre, a été reporté de plus de deux semaines en raison d’une opération de maintenance sur le circuit primaire.

L’uranium naturel suffira à alimenter les réacteurs nucléaires jusqu’en 2100

L’Agence internationale de l’énergie atomique estime que les réserves connues d’uranium naturel suffisent à répondre à la demande mondiale des centrales nucléaires pour le reste du siècle, malgré la pression sur les prix.
en_1140290984540

Rosatom finalisera les études de terrain pour la centrale nucléaire kazakhe en 2025

La sélection du site pour la première centrale nucléaire du Kazakhstan entre dans une phase technique avancée, avec plus de 100 experts mobilisés par Rosatom pour mener des analyses géologiques et sismiques complexes.

Le CIRDI bloque la vente d’uranium de la SOMAÏR par l’État du Niger

Le tribunal arbitral du CIRDI a ordonné au Niger de suspendre toute vente d’uranium produit par la SOMAÏR, jugeant que cette matière relève des droits contractuels d’Orano, en litige avec l’État depuis plusieurs mois.

TNC s’allie à Nucor pour renforcer la chaîne nucléaire américaine d’ici 2050

La société américaine TNC a conclu un accord stratégique avec Nucor Corporation pour développer des capacités nucléaires à grande échelle, en réponse aux objectifs fédéraux fixés à 400 GW d’ici 2050.
en_1140280939540

Framatome et ENEA s’allient pour développer des réacteurs nucléaires lunaires

Framatome et l’agence italienne ENEA ont signé un accord pour concevoir des réacteurs nucléaires capables d’alimenter de futures installations humaines sur la Lune, dans un contexte de montée en puissance des ambitions spatiales européennes.

X-energy valide la faisabilité d’un réacteur modulaire à haute température en Alberta

Un rapport technique soutenu par le gouvernement de l’Alberta confirme le potentiel du réacteur Xe-100 pour répondre aux besoins énergétiques industriels et électriques de la province.

L’AIEA alerte sur des survols de drones à proximité d’installations nucléaires ukrainiennes

Des drones ont été détectés à moins de 500 mètres de la centrale nucléaire d’Ukraine du Sud, tandis que celle de Zaporijjia continue de fonctionner sans alimentation électrique externe.
en_1140280938540

Poutine appelle à de nouveaux modèles de financement pour l’énergie nucléaire mondiale

Lors du World Atomic Week à Moscou, le président russe a plaidé pour une réforme des mécanismes de financement du nucléaire civil, en insistant sur l'implication accrue des institutions financières multilatérales.

La Corée du Nord disposerait de deux tonnes d’uranium enrichi à usage militaire

Séoul estime que Pyongyang détient suffisamment d’uranium hautement enrichi pour produire jusqu’à 50 bombes atomiques, relançant les inquiétudes sur l’expansion de son arsenal nucléaire malgré les sanctions internationales.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

[wc_register_modal]

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.