La Russie Interdira au 1er février la Vente de son Pétrole aux pays utilisant le Prix Plafond

La Russie interdira à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

La Russie interdira à partir du 1er février la vente de son pétrole aux pays étrangers qui utilisent le plafonnement du prix de l’or noir russe, une décision qui a peu fait réagir les cours du brut sur les marchés.

Ce prix plafond avait été fixé début décembre à 60 dollars par baril par l’UE, le G7, et l’Australie; et vise à priver Moscou de revenus importants pour financer son intervention militaire en Ukraine. “La livraison de pétrole et de produits pétroliers russes à des personnes morales étrangères et autres particuliers est interdite” si ceux-ci utilisent le prix plafond, est-il écrit dans un décret signé mardi par le président russe Vladimir Poutine.

Le décret précise que cette mesure est prévue pour une durée de cinq mois, “jusqu’au 1er juillet 2023”. Seule “une décision spéciale” de Vladimir Poutine lui-même pourra permettre la livraison de pétrole russe à un ou des pays qui ont mis en place le prix plafond ces dernières semaines, est-il indiqué dans le décret.

Début décembre, les 27 Etats membres de l’Union européenne, les pays du G7 et l’Australie s’étaient mis d’accord, après des mois de négociations, sur un plafonnement du prix du pétrole russe à l’export à 60 dollars par baril. Dans les faits, seul le pétrole vendu par la Russie à un prix égal ou inférieur à 60 dollars peut continuer à être livré. Au-delà de ce plafond, il est interdit pour les entreprises de fournir les services permettant son transport maritime (fret, assurance, etc…).

Face à cette décision de Moscou, les cours de l’or noir, déjà à leur plus haut depuis trois semaines, ont d’abord grimpé mais l’ascension a été de courte durée. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a finalement terminé en modeste hausse de 0,48% à 84,33 dollars. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en février également, il a cédé 0,03% à 79,53 dollars. “Il y a eu une réaction très distincte des prix” à l’annonce russe “mais en fait, cette décision n’est pas une surprise pour le marché”, a commenté Matt Smith analyste du marché des matières premières chez Kpler à l’AFP. “On pouvait s’y attendre, vu tout ce que les Russes ont déjà dit au cours des derniers mois et ce qu’ils ont fait avec le gaz naturel, en refusant de vendre à la Bulgarie et à la Pologne car ces pays ne payaient pas en roubles”, a ajouté l’analyste.

Selon lui, l’application de cette interdiction aura un impact limité, car “les gros acheteurs de brut russe comme l’Inde ou la Chine n’appliquent pas le prix plafond” et l’achètent en dessous des 60 dollars le baril. “Cela va resserrer un peu l’offre, mais pas tant que cela”, a encore commenté Matt Smith.

Le cours du baril de pétrole russe (brut de l’Oural) lui-même évolue actuellement autour de 65 dollars, soit à peine plus que le plafond fixé, impliquant un impact limité à court terme de cette mesure de plafonnement, selon de nombreux observateurs.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait ainsi déploré “une position faible” de ses alliés occidentaux au moment de sa mise en place. De leur côté, les dirigeants russes avaient déclaré à plusieurs reprises “ne pas accepter” ce mécanisme qui “n’aura pas d’impact” sur le cours de l’offensive russe contre son voisin ukrainien. Le 9 décembre, Vladimir Poutine avait, lui, menacé l’Occident de “réduire la production” de pétrole russe “si nécessaire”, fustigeant alors une “décision stupide”.

La Russie est le deuxième plus gros exportateur au monde de pétrole et était, en 2021, le deuxième fournisseur d’or noir aux pays de l’Union européenne. Selon les dirigeants européens, 90% des exportations de pétrole russe vers l’UE seront déjà arrêtées d’ici la fin de l’année 2022 pour protester contre l’offensive russe en Ukraine.

Cenovus Energy acquiert 8,5 % du capital de MEG Energy

Cenovus Energy a acheté plus de 21,7 millions d’actions ordinaires de MEG Energy, représentant 8,5 % du capital, dans le cadre de sa stratégie d’acquisition en cours au Canada.

La consommation de carburants en France progresse malgré le repli global du pétrole

En septembre 2025, la consommation française de carburants routiers a augmenté de 3 %, portée par le rebond des supercarburants, tandis que l’ensemble des produits pétroliers énergétiques recule de 1,8 % sur un an.

La SIR obtient $105,6mn de la BOAD pour un complexe de gasoil désulfuré

La Société ivoirienne de raffinage reçoit un financement majeur pour moderniser ses installations et produire un gasoil conforme aux normes de la CEDEAO, avec une mise en service attendue d’ici 2029.
en_1140141042540

La Mongolie prévoit de lancer sa première raffinerie de pétrole en 2028 avec l’appui de l’Inde

L’Inde finance la première raffinerie de pétrole de Mongolie via sa plus importante ligne de crédit, avec une mise en service prévue d’ici 2028 selon les autorités officielles.

La demande énergétique mondiale grimpe de 40 millions de barils équivalents par jour

Le président-directeur général d’Aramco, Amin Nasser, alerte sur la croissance de la consommation mondiale, toujours dominée par les hydrocarbures malgré les investissements massifs dans la transition énergétique.

Les importations de pétrole brut en Chine augmentent de 3,9% en septembre

La Chine a importé en moyenne 11,5 millions de barils de pétrole brut par jour en septembre, soutenue par des taux de raffinage en hausse chez les opérateurs publics et indépendants.
en_1140131026540

Unipec redirige un superpétrolier vers Ningbo après des sanctions américaines

Le navire New Vista, chargé de brut d’Abu Dhabi, a évité le port de Rizhao après que les États-Unis ont sanctionné le terminal pétrolier exploité en partie par une filiale de Sinopec.

OPEP maintient ses prévisions de demande et réduit le déficit prévu pour 2026

L’OPEP confirme ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole et anticipe un déficit bien plus faible pour 2026, en raison de l’augmentation de la production par les membres de l’OPEP+.

La Croatie vise la part russe dans NIS pour maintenir ses flux pétroliers

JANAF s’intéresse à une prise de participation de 20 à 25 % dans NIS, alors que la part russe du capital est désormais soumise à des sanctions américaines.
en_1140121035540

Washington cible le pétrole iranien avec de nouvelles sanctions contre une flotte fantôme

Le département du Trésor américain a imposé des sanctions à plus de 50 entités liées à l’exportation de pétrole iranien, visant notamment des raffineries chinoises et des navires enregistrés en Asie et en Afrique.

Les deux Soudans concluent un accord pour sécuriser les infrastructures pétrolières

Khartoum et Juba mettent en place un mécanisme conjoint pour protéger les oléoducs vitaux au commerce de brut, malgré l'absence de garanties sur le rôle des forces paramilitaires.

Namibie et McDermott unissent leurs efforts pour former la future main-d’œuvre pétrolière

Le gouvernement namibien a signé un accord avec McDermott pour renforcer les compétences locales dans l’ingénierie et les opérations offshore, dans le cadre de son ambition d’accroître le contenu local du secteur pétrolier à 15% d’ici 2030.
en_1140121041540

Le Nigeria inaugure son premier terminal flottant pétrolier à capitaux publics

Le Nigeria déploie une unité de stockage flottante de 2,2 millions de barils financée publiquement, renforçant sa souveraineté sur les exportations pétrolières et réduisant les pertes liées au vol et aux défaillances des infrastructures.

Le projet de loi C-5 entretient l’incertitude sur l’avenir des pipelines au Canada

Malgré des déclarations ouvertes au dialogue, le gouvernement fédéral maintient une structure réglementaire ambiguë qui freine les projets pétroliers interprovinciaux, laissant l’industrie dans le doute.

Sintana Energy rachète Challenger Energy pour renforcer ses actifs offshore en Afrique

La canadienne Sintana Energy acquiert Challenger Energy pour $61mn dans un accord entièrement en actions, ciblant l’exploration offshore en Namibie et en Uruguay. Cette opération reflète une tendance croissante de consolidation parmi les indépendants pétroliers.
en_1140121029540

Exxon redémarre son unité de craquage catalytique à Beaumont après une panne technique

L’unité de craquage catalytique de 120 000 barils par jour du site de Beaumont a repris ses opérations après un arrêt imprévu causé par un incident technique survenu en début de semaine.

Le Soudan et le Soudan du Sud signent un accord pour sécuriser les infrastructures pétrolières

Un accord a été conclu entre Khartoum et Juba pour protéger les installations pétrolières clés, alors que les violences armées continuent de menacer les flux de brut indispensables à leurs économies.

L’Algérie signe deux accords d’évaluation pétrolière avec Petrogas E&P

Alnaft a conclu deux conventions d’étude avec l’omanais Petrogas E&P sur les bassins de Touggourt et Berkine, visant à actualiser le potentiel d’hydrocarbures dans ces zones clés de la production pétrolière algérienne.
en_1140101059540

Les raffineries chinoises réduisent de 46 % leurs achats de brut iranien en septembre

Les quotas d’importation épuisés et la demande en recul poussent les raffineries indépendantes chinoises à réduire drastiquement leurs importations de pétrole iranien, affectant les volumes et exerçant une pression sur les prix.

Les sanctions américaines frappent NIS, pilier du marché pétrolier serbe

La compagnie pétrolière serbe NIS, détenue en partie par Gazprom, fait face aux sanctions américaines entrées en vigueur après neuf mois de sursis, mettant à l’épreuve l’approvisionnement énergétique de la Serbie.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.