La Russie considère les ressources du Tadjikistan comme un levier stratégique pour renforcer ses coentreprises, selon les déclarations du président Vladimir Poutine à l’issue de son déplacement officiel. Il a indiqué que les investissements tadjiks dans les entreprises russes s’accompagnent d’une montée en puissance des projets conjoints dans les secteurs clefs de l’économie, avec une priorité accordée à l’énergie hydraulique, au coton et à l’exploitation minière.
L’hydroélectricité, pilier du partenariat énergétique
Le président russe a souligné l’importance des rivières de montagne tadjikes pour la production d’électricité, qualifiant le pays de cluster puissant dans ce domaine. Le Tadjikistan, disposant d’un potentiel hydraulique important, constitue une zone d’intérêt pour la Russie dans le cadre de la sécurisation de ses approvisionnements régionaux en énergie. Cette coopération permettrait de développer des infrastructures partagées tout en soutenant l’industrialisation locale.
Chaînes agricoles et investissements industriels croisés
Parmi les ressources jugées stratégiques figure également le coton, produit localement en grande quantité. Ce segment pourrait soutenir des partenariats industriels dans la transformation textile, avec une intégration dans les chaînes de valeur russes. Vladimir Poutine a mentionné que des investissements tadjiks continuent d’arriver dans les entreprises russes, alimentant une dynamique d’échange économique qui s’inscrit dans la durée.
Coopération minière pour diversifier les ressources
Les deux pays collaborent également dans l’extraction de ressources minérales, un autre pilier de leur coopération économique. Ce secteur offre des opportunités pour la création de coentreprises spécialisées, susceptibles d’exploiter conjointement les gisements présents sur le territoire tadjik. La Russie voit dans ce partenariat une réponse aux enjeux d’approvisionnement stratégique en matières premières.