La Russie continue d’augmenter progressivement sa production de pétrole brut et s’est rapprochée de son quota fixé dans le cadre des accords de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole élargie (OPEP+), selon les déclarations du vice-Premier ministre russe chargé de l’énergie, Alexandre Novak. Ce dernier a indiqué que la production du pays en août était inférieure de 90 000 barils par jour (bpj) au niveau autorisé, mais que le rythme s’était accéléré depuis.
« La production est en croissance, et nous l’augmentons. Cela se fait de manière progressive. De la même façon que nous ne pouvons pas réduire rapidement, nous n’augmentons pas brutalement », a déclaré Novak lors d’un point presse. Interrogé sur le niveau atteint en septembre, il a affirmé que la Russie s’était approchée ou alignée sur le volume autorisé.
Une progression continue mais encadrée
Selon les données publiées précédemment, la Russie avait produit 9,173 millions de barils par jour en août, en deçà des 9,259 millions de barils par jour autorisés à l’époque. Ce quota comprenait les ajustements nécessaires en raison des excès de production enregistrés lors des périodes précédentes.
Un nouveau calendrier de compensation a été défini par les membres de l’alliance OPEP+, permettant à la Russie d’augmenter sa production à 9,415 millions de barils par jour pour le mois de septembre. Ce volume représente une hausse de 242 000 barils par jour par rapport à août, mais les chiffres officiels pour septembre n’ont pas encore été rendus publics.
Stabilité de l’offre dans un contexte de restrictions
Le mécanisme de quota mis en place par l’OPEP+ vise à réguler l’offre mondiale de brut afin d’équilibrer le marché. La Russie, en tant que membre clé de cette alliance élargie, a dû ajuster sa production à plusieurs reprises pour se conformer aux engagements collectifs pris dans un contexte marqué par la volatilité des prix du pétrole.
La capacité de Moscou à s’aligner sur ses objectifs pourrait renforcer sa position au sein de l’OPEP+, à l’heure où les membres poursuivent leurs discussions sur les volumes de production futurs. La coordination reste cruciale pour maintenir la stabilité de l’alliance face aux évolutions de la demande et à l’émergence de nouveaux producteurs sur le marché.