La révision de Prelude FLNG, l’installation flottante de GNL de Shell, est reportée. L’entreprise devait opérer des travaux de maintenance en septembre. Cette installation flottante produit environ 3,6 millions de tonnes de gaz par an.
Report de la révision de Prelude FLNG
Le report de cette révision est dû à une action syndicale sur le site, au large du nord-ouest de l’Australie. Cette action syndicale trouve notamment son origine dans un conflit salarial, Shell refusant de payer les employés de Prelude. C’est ce qu’a affirmé la porte-parole de Shell dans un courriel:
« En raison de l’action syndicale protégée en cours et de l’impossibilité d’achever les travaux de préparation, nous ne sommes pas en mesure de procéder à la révision prévue pour le moment. »
Cette dernière évoque également que les révisions de Prelude FLNG seraient reconduites à l’année suivante. La date de report dépend de plusieurs facteurs. Entre autres, les conditions météorologiques, la disponibilité des entrepreneurs et la fin de l’action syndicale en cours.
Shell a fermé Prelude FLNG en juillet. À cause de cette fermeture, l’entreprise sera incapable de fournir ses clients en GNL durant toute la durée de l’action syndicale, et de procéder à sa révision.
Une action syndicale à l’origine du report
L’action syndicale protégée consiste en des arrêts de travail approuvés par la Fair Work Commission d’Australie. Cet arrêt résulte d’un long conflit salarial entre Shell et les employés de la plate-forme gazière.
Les arrêts de travail des salariés ont été prolongés jusqu’au 11 août par l’Offshore Alliance, une organisation qui s’occupe de protéger les travailleurs du secteur industriel. Effectivement, le groupe se bat contre la baisse des salaires et les conditions de travail. Dans le cas présent, le groupe espère obtenir un accord salarial équivalent à celui obtenu Inpex Corp en avril.
Pour pouvoir continuer ses livraisons de GNL et poursuivre les préparatifs pour sa révision, Shell a demandé « une période de réflexion ». L’entreprise a effectué cette demande auprès de la Fair Work Commission, qui l’a rejeté. Toutefois, l’Offshore Alliance a déclaré qu’elle était prête à entamer une médiation avec Shell.
Ainsi, l’action syndicale en cours rend toute livraison et toute révision impossible pour la plate-forme de Shell.