M. Sikela a déclaré que l’approvisionnement en gaz avait eu lieu au cours des trois dernières semaines d’avril après l’approbation par le Cabinet du déménagement.
Des réserves stratégiques de gaz
Le ministre a refusé de définir les volumes achetés. En effet, il a seulement affirmé que le gouvernement avait économisé environ 4 milliards de couronnes ($170,7 millions) jusqu’en avril. Il a reporté les achats à partir de mars, lorsque le parti d’opposition ANO avait appelé à la création d’une réserve d’État.
Les injonctions nettes de stockage en Europe se sont effectivement poursuivies fin avril. Les réservoirs de gaz dans l’Union européenne sont remplis à plus de 32 %, selon le GIE AGSI. Le gaz spot a été évalué par Platts à 95,50 euros/MWh à la clôture du marché le 29 avril. Cela correspond à une baisse de 3,68 euros/MWh sur la journée. Sikela s’attendait à ce que les installations de stockage de gaz tchèques soient remplies à environ 50 % d’ici la fin mai, contre 30 % à la fin avril.
Par ailleurs, la République tchèque consomme un peu plus de 8 Gm3 de gaz par an. Il dépend à 87 % de l’approvisionnement en gaz russe selon les chiffres de 2021 de l’office national des statistiques.
Des nouvelles mesures
Le ministère de Sikela a déclaré le 29 avril qu’il avait pris des mesures de crise. Il fallait s’assurer que les réservoirs de gaz seraient remplis à au moins 80 % d’ici le début de la prochaine saison de chauffage. Le ministre a également déclaré qu’il présenterait une nouvelle « loi sur l’utilisation ou la perte » d’ici la fin du mois. Cette loi garantirait l’utilisation et la réaffectation de la capacité de stockage.
Les mesures comprennent des garanties de l’État pour compenser une différence : celle entre les achats de gaz de la saison estivale actuelle aux prix élevés et ceux dans la saison hivernale.