Cette période donnera le temps d’augmenter les capacités des pipelines, a déclaré mercredi le Premier ministre Petr Fiala.
Les mesures européennes
La Commission européenne a proposé un embargo pétrolier progressif contre la Russie, ainsi que d’autres mesures sévères pour punir Moscou. Les mesures comprennent l’arrêt progressif des approvisionnements en pétrole brut russe dans les six mois et en produits raffinés d’ici fin 2022.
La République tchèque se joint à d’autres pays de l’UE qui souhaitent une transition plus longue pour introduire l’interdiction. La Slovaquie, qui obtient la quasi-totalité de ses importations de Russie, souhaite une période de transition de trois ans.
La République tchèque, l’exception ?
Petr Fiala a déclaré :
« Nous sommes prêts à soutenir cette décision (sur les sanctions, y compris le pétrole), étant donné que la République tchèque aura un certain report jusqu’à ce que la capacité soit augmentée dans les oléoducs qui peuvent livrer du pétrole à la République tchèque. Nous essayons d’obtenir ce report de deux, peut-être trois ans »
La République tchèque a demandé une augmentation de la capacité du gazoduc TAL – allant de l’Italie via l’Autriche à l’Allemagne – qui attend l’approbation des autorités bavaroises.
Fiala a déclaré qu’il débattrait de la question avec le chancelier allemand Olaf Scholz lors d’une visite à Berlin jeudi. La Hongrie a également déclaré qu’elle ne pouvait pas soutenir les mesures sous leur forme actuelle.