ExxonMobil a annoncé la fermeture progressive de la raffinerie de Fos-sur-Mer. La compagnie a entamé « les préparatifs pour fermer progressivement » et ce « dans les prochains jours » sa propriété.
La décision fait suite à une grève qui a débuté le 28 juin.
La raffinerie bientôt à l’arrêt
Exxon avait déjà déclaré que la grève entraînait une réduction du débit.
« Cette situation peut avoir un impact sur nos clients, sous-traitants, fournisseurs et employés dans un environnement de marché de l’énergie difficile », a déclaré la société le 1er juillet. Aussi, « les opérations de chargement sont totalement bloquées à la raffinerie de Fos ».
La perturbation des activités de la raffinerie est si importante, qu’un cas de force majeure a été déclaré sur certains produits.
Revendications salariales
Selon ExxonMobil, la grève du syndicat CGT a débuté dans la soirée du 28 juin. Les revendications portent sur la question des salaires. Face à l’augmentation du coût de la vie, la CGT avait fait pression pour une action sans délai de l’entreprise.
Elle réclame notamment le versement d’une prime. Selon la compagnie, la direction aurait proposé d’avancer les négociations salariales annuelles.
« Nos employés ont récemment fait part de leurs inquiétudes concernant le pouvoir d’achat. S’appuyant sur notre programme salarial solide et solide, l’équipe de direction a proposé d’anticiper de quelques mois notre cycle annuel de négociation salariale. »
Ces derniers mois, les revendications salariales ont augmenté à travers la France. Le 24 juin dernier, le personnel des raffineries de TotalEnergies en France a mené une grève de 24 heures.
La plus grande raffinerie de la compagnie, Gravenchon, ainsi que ses terminaux, ne sont pas concernés, a ajouté ExxonMobil. Située dans le nord de la France, elle possède une capacité de 240 000 b/j.