Le congrès de Nouvelle-Calédonie a retiré un projet de taxe sur le carburant qui avait soulevé l’ire de plusieurs organisations patronales. Cette décision fait suite à la réception d’un arrêté du gouvernement demandant le retrait du texte, entraînant la levée des blocages des dépôts de carburant de l’archipel qui perduraient depuis près d’une semaine.
Levée des blocages par les organisations patronales
« Agissons Solidaires », un collectif d’organisations patronales et de chambres consulaires, a bloqué les dépôts de carburant depuis le 21 mars en réaction à la proposition de taxe. Suite au retrait du projet de loi, les blocages ont été immédiatement levés, marquant la fin de la protestation tout en exprimant une vigilance continue quant à la situation économique de la Nouvelle-Calédonie.
Contexte politique du conflit
La situation a rapidement pris une dimension politique, avec des appels à manifester contre le gouvernement indépendantiste dirigé par Louis Mapou. Les formations politiques non-indépendantistes, les Loyalistes et le Rassemblement, critiquent la gestion économique du territoire par la majorité actuelle, citant une augmentation des impôts et la création de nouvelles taxes.
Réactions et appels à la manifestation
En réponse à l’annulation de la taxe carburant et aux tensions politiques croissantes, des manifestations sont prévues par les deux camps. Les partisans du gouvernement organisent une contre-manifestation pour soutenir la politique de Louis Mapou, soulignant l’affrontement idéologique et économique au sein de la Nouvelle-Calédonie.
L’abandon du projet de taxe carburant en Nouvelle-Calédonie démontre la force de l’opposition des entreprises locales et soulève des questions sur la stratégie économique future du territoire. Alors que les tensions politiques s’exacerbent, la communauté attend des solutions durables pour la stabilité économique et politique.