La flambée des prix a considérablement poussé les revenus pétroliers de la Norvège. Le pays continue ainsi de forer de nouvelles réserves, tout en pariant que la demande restera solide dans les années à venir.
La Norvège profite de la flambée des prix des hydrocarbures
Les prochains investissements contribueront donc à la poursuite d’une production élevée et rentable vers 2030. Date à laquelle les plans actuels montrent que la production diminuera.
Les compagnies pétrolières soumettront plusieurs plans d’investissement en 2022. Contre seulement huit en 2021. Et ce, grâce aux incitations fiscales introduites par le Parlement norvégien.
Dès lors, les investissements pétroliers, hors de l’exploration, atteindront 165 milliards de couronnes (€16,15 milliards) en 2025, contre €13 milliards en 2022. Soit une hausse de €1,6 milliard en 3 ans.
30 à 40 puits d’explorations en 2022
L’exploration sera par ailleurs concernée. Les compagnies pétrolières devraient en effet forer entre 30 et 40 puits d’exploration en 2022.
La plupart des puits seront toutefois forés à proximité des champs de production ou des infrastructures existantes.
Et ce, dans l’intention de garantir que toute découverte sera développée rapidement et à un faible coût. La Norvège continuera donc d’accorder de nouvelles licences d’exploration, mais uniquement sur les zones matures.
4,33 millions de barils de pétrole en 2024
La production pétrolière de la Norvège devrait alors atteindre 4,33 millions de barils de pétrole brut en 2024. Soit une augmentation de 9,1% en comparaison de l’année 2021.
Notons par ailleurs que sa production semble nécessaire pour la sécurité de l’approvisionnement énergétique européen. Oslo est en effet le plus grand producteur de pétrole et de gaz d’Europe occidentale.
Mécontentement des groupes environnementaux
Des groupes environnementaux ont notamment protesté contre ces nouveaux plans. Énonçant alors que la Norvège doit mettre fin à l’exploration, tout en fixant une date à laquelle la production devrait cesser.
La majorité du parlement a néanmoins rejeté ces propositions. Et pour cause, les flux de trésorerie issus du pétrole et du gaz sont essentiels. Ils contribueront en effet au financement de la transition énergétique.
L’étendue et la vitesse du déclin annoncé dépendront de la quantité supplémentaire de pétrole et de gaz que les entreprises découvriront.