La prochaine vente aux enchères de blocs d’exploration pétrolière offshore en Guyane a attiré l’attention de plusieurs grandes sociétés pétrolières, dont Shell, Petrobras et Chevron. Cette région est considérée comme la plus chaude de la décennie en matière de potentiel pétrolier.
L’objectif : accélérer le développement économique et réduire la domination d’Exxon Mobil
Le pays sud-américain propose 14 blocs offshore dans le but d’accélérer le développement économique et de réduire la domination d’un consortium dirigé par Exxon Mobil sur son secteur pétrolier. Les soumissionnaires gagnants devraient être sélectionnés le mois prochain. Le vice-président guyanais, Bharrat Jagdeo, cherche à mobiliser le soutien au premier appel d’offres du pays lors de la conférence sur l’énergie CERAWeek à Houston.
Des négociations directes
La Guyane a également entamé des négociations directes sur les 14 blocs et d’autres zones avec des gouvernements qui ont des compagnies pétrolières contrôlées par l’État. La Guyane peut également récupérer jusqu’à 20 % du plus gros bloc d’Exxon et le proposer à nouveau à l’avenir.
Des retards d’horaires mais de nouvelles règles pour le partage de production
La Guyane prévoit de publier un nouveau modèle d’accord de partage de production (PSA) pour la location de blocs offshore d’ici la fin de ce mois, avec plusieurs semaines de retard. Les règles proposées doubleront presque la prise du gouvernement de la production pétrolière à 27,5% des redevances et du oil profit, plus un nouvel impôt sur les sociétés de 10%, par rapport au contrat principal d’Exxon.