La société nationale de ressources énergétiques grecque a annoncé que des levés sismiques bidimensionnels (2D) avaient été menés pour deux blocs offshore au large de l’île de Crète. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts renouvelés de la Grèce pour identifier les réserves potentielles de gaz dans le pays.
Des études sismiques 2D pour deux blocs au large de la Crète
La Hellenic Hydrocarbons and Energy Resources Management Company (HEREMA) a déclaré que la société de traitement PGS avait mené des études sismiques 2D au large de la Crète pour le compte d’ExxonMobil (XOM.N) et du plus grand raffineur de pétrole grec HelleniQ Energy (HEPr.AT), qui en détiennent 70 % et 30 % respectivement des droits d’exploration pour le gaz dans les deux blocs au large de la Crète.
Un total de 12 278 km de données sismiques ont été collectées par rapport à l’obligation contractuelle minimale de 6 500 km pour les deux blocs combinés. La prochaine étape sera la collecte de données sismiques 3D plus avancées qui détermineront si les opérateurs effectueront un forage d’essai.
Une nouvelle source potentielle de richesse ?
Les données sismiques passées avaient indiqué l’existence de structures similaires aux récentes découvertes de gaz au large de l’Égypte et de Chypre. Le ministre de l’Énergie, Kostas Skrekas, a déclaré : « Notre objectif est d’avoir le premier forage d’exploration d’ici 2025. Nous devons découvrir s’il existe une nouvelle source potentielle de richesse ».
La guerre en Ukraine accélère l’exploration dans six blocs onshore et offshore
Bien que la Grèce considère le gaz comme un carburant de transition alors que cette dernière accélère les énergies renouvelables, le pays a produit de petites quantités de pétrole dans le passé et a tenté d’explorer son potentiel en hydrocarbures. Toutefois, la transition énergétique et le manque de volonté politique ont freiné les plans d’exploration du pays.
Mais la guerre en Ukraine l’année dernière a incité Athènes à accélérer l’exploration dans six blocs onshore et offshore, dans le but d’avoir une première idée des réserves potentielles de gaz plus tard cette année.