La réunion du G7 sur le climat, l’énergie et l’environnement à Turin est l’occasion pour la France, par l’intermédiaire de Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères, de pousser pour la concrétisation des engagements pris lors de la COP28. Ces engagements visent à une transition complète hors des énergies fossiles, débutant par une sortie du charbon.
Stratégies et soutiens
Le gouvernement français, soutenu par le Royaume-Uni et potentiellement par l’Allemagne, fait face à des réticences de la part d’autres membres du G7. Les centrales à charbon en Allemagne, au Japon et aux États-Unis représentent toujours une capacité substantielle, ce qui complique les négociations. Le ministère insiste sur le rôle crucial du G7 dans la définition d’un exemple global.
Enjeux et objectifs de la France
La France plaide pour que les pays du G7 intègrent leurs stratégies de sortie du charbon et d’autres énergies fossiles dans leurs contributions déterminées au niveau national (NDC). L’attention est également portée sur la prévention de tout recul sur les engagements relatifs au gaz, avec une vigilance accrue sur les discussions futures.
Priorités complémentaires de la présidence italienne du G7
En collaboration avec la présidence italienne, la France et les autres membres du G7 se concentrent également sur l’économie circulaire, la lutte contre la pollution chimique, plastique et de l’air, et la préservation de la biodiversité. Une déclaration sur la biodiversité en haute mer est prévue, ainsi que l’initiation d’une coalition du G7 sur l’eau.
La France, en tant que moteur de la politique environnementale au sein du G7, cherche à établir un consensus fort sur la sortie du charbon, malgré les défis existants. Les résultats des discussions à Turin pourraient façonner de manière significative les politiques énergétiques globales des années à venir.