En France, le gouvernement craint que la volatilité des cours et les difficultés d’approvisionnement rendent les distributeurs d’électricité incapables d’honorer leurs obligations.
L’État met donc en place des mesures pour éviter les coupures d’électricité. Parmi celles-ci, la désignation de fournisseurs de secours. Ainsi, EDF et d’autres entreprises locales ont la responsabilité de compenser en cas de rupture d’approvisionnement.
La France anticipe d’éventuels troubles de l’approvisionnement
Cette décision fait suite à la mise en liquidation de la société Hydroption le 2 décembre 2021. Un signal d’alarme pour l’État qui entend éviter tout impact sur les consommateurs.
L’objectif du ministère est de les protéger, et ce, sans qu’ils n’aient à intervenir. Les particuliers impactés se verront donc automatiquement imposer une nouvelle offre respectant les tarifs réglementés de vente de l’énergie. Par ailleurs, leur hausse est plafonnée à 4% pour février 2022.
Mesures de compensations
Le gouvernement met également en place d’autres mesures. Dans un premier temps, il bloque les tarifs du gaz au niveau d’octobre 2021. L’État prévoit aussi le versement d’aides et d’indemnités inflation pour les foyers les plus précaires.
De même, les fournisseurs d’électricité seront protégés. Toutes les entreprises profiteront du gel des tarifs du gaz et les plus précaires pourront profiter d’avances de trésorerie.
Pas d’accalmie avant l’automne 2022
La désignation de nouveaux fournisseurs de secours continuera selon les dispositifs de la loi énergie-climat du 8 novembre 2019. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) lancera prochainement de nouveaux appels à candidatures.
Cependant, cette situation se veut transitoire et encadrée le temps de sortir de la crise. Ce qui, selon les dernières analyses, n’est pas prévu avant le printemps 2022. Pour l’instant aucune coupure d’électricité n’est à déplorer en France.