La France devrait ainsi se concentrer sur quatre « projets importants d’intérêt européen commun » (PIIEC) en cours de développement et sur deux autres déjà actés.
La France dispose de 6 mois
Ces quatre projets permettront aux États membres de déroger aux règles de la concurrence (aides d’État) en subventionnant directement des industries d’avenir stratégiques.
« La crise a servi de révélateur sur certaines pénuries, notamment dans le domaine de la santé et ensuite en sortie de crise sur les composants critiques et matières premières », explique une source à Bercy, citant l’exemple des semi-conducteurs.
Paris, avec ses partenaires européens, veut pousser quatre (PIIEC) portant sur les domaines de la santé, du cloud, de l’électronique (semi-conducteurs) ainsi que de l’hydrogène.
La France met €8 milliards sur la table
De son côté, la France entend mobiliser huit milliards d’euros entre ces quatre projets et les deux précédents PIIEC portant sur l’électronique et les batteries électriques.
Objectif : « développer des chaînes de valeur sur le territoire français et européen », précise Bercy, sans donner d’indications sur les investissements mis sur la table par ses partenaires européens.
Le renforcement industriel et l’autonomie en approvisionnement du Vieux Continent sera au cœur d’une conférence au ministère de l’Économie jeudi 13 janvier 2022.
Elle rassemblera le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic et les ministres français de l’Économie et de l’Industrie Bruno Le Maire et Agnès Pannier-Runacher.
Transition énergétique et batteries électriques au menu
Ce sommet doit aborder la question des vulnérabilités et dépendances stratégiques en Europe et des manières de tenter d’y apporter des réponses.
Également, de la question de la sécurisation des matières premières indispensables pour la transition énergétique. Au premier rang desquels les métaux et minéraux destinés aux batteries électriques.