La Fondation Rockefeller Identifie un Déficit de 8 700 TWh d’Énergie Verte

La Fondation Rockefeller souligne un déficit énergétique de 8 700 TWh à combler d'ici 2050 dans 72 pays pour atteindre les objectifs climatiques et de développement.
Illustration éoliennes

Partagez:

La Fondation Rockefeller a publié un rapport soulignant un déficit significatif en énergies renouvelables, désigné comme le « Green Power Gap ». Ce déficit, représentant 8 700 TWh, concerne 72 pays à travers l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine et le Moyen-Orient. Le rapport met en lumière l’urgence pour ces nations de transformer leurs systèmes énergétiques actuels, souvent inefficaces, pour atteindre une abondance énergétique durable.
Ces pays doivent augmenter leur capacité de production d’énergie propre d’ici 2050 pour répondre aux objectifs climatiques mondiaux et aux besoins de développement. Actuellement, ils utilisent moins de 1 000 kWh par habitant chaque année, un niveau insuffisant pour sortir leurs populations de la pauvreté énergétique et stimuler la croissance économique.

Analyse des Pays et Régions Concernés

Les pays identifiés dans le rapport incluent des nations asiatiques telles que l’Afghanistan, le Bangladesh, l’Inde, et l’Indonésie, ainsi que de nombreux pays africains et latino-américains comme la Bolivie, le Guatemala, Haïti et le Nicaragua. En Afrique, des pays comme la Micronésie et le Myanmar sont également concernés. L’analyse révèle que seulement huit pays se trouvent en Amérique latine et au Moyen-Orient, tandis que 44 sont en Afrique et 20 en Asie.
Ces pays, qualifiés de « pauvres en énergie », doivent non seulement augmenter leur production d’énergie propre, mais aussi améliorer leur infrastructure énergétique pour atteindre les standards minimaux modernes d’énergie, définis par une utilisation annuelle moyenne de 1 000 kWh par habitant. Quatre pays, bien qu’ayant dépassé ce seuil, ont des segments de population significatifs en dessous de ce niveau.

Calculer le Green Power Gap

La Fondation Rockefeller a classé les pays de l’ONU en trois catégories : « économies avancées », « pays pauvres en énergie » et « économies émergentes ». Les économies avancées et émergentes doivent atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050 et 2060 respectivement. Le rapport calcule que le budget carbone mondial restant de 207 gigatonnes permet une certaine croissance des pays pauvres en énergie, à condition que la part des énergies fossiles diminue à long terme.
D’ici 2040, la part des énergies fossiles dans ces pays doit chuter à 30 %, avec un objectif de zéro émission nette d’ici 2070. Cette transformation nécessite une approche adaptée aux ressources et besoins spécifiques de chaque pays.

Stratégies pour Atteindre l’Abondance Énergétique

Le rapport identifie plusieurs stratégies pour atteindre une abondance énergétique verte. L’une d’elles consiste à verdir progressivement le réseau, une voie particulièrement adaptée aux pays disposant de réseaux développés comme l’Inde. Une autre stratégie préconise une évolution des énergies renouvelables mixtes, ce qui convient aux pays comme le Nigéria ayant une capacité de réseau limitée mais une forte densité de population.
D’autres pays, comme le Burkina Faso, devraient se concentrer sur le stockage solaire décentralisé, profitant de leurs excellentes ressources solaires malgré un développement limité du réseau. Enfin, un mix renouvelable décentralisé serait idéal pour des pays comme la République Démocratique du Congo, qui possèdent des ressources renouvelables diversifiées et de haute qualité.
Ces stratégies montrent qu’il n’existe pas de solution unique, mais des opportunités vertes basées sur les ressources disponibles et les actifs énergétiques spécifiques à chaque pays. La Fondation Rockefeller prévoit d’explorer ces voies en détail dans des analyses futures pour mieux comprendre comment chaque nation peut combler ce déficit énergétique et atteindre une abondance d’énergie verte.
Les perspectives futures incluent une exploration détaillée de ces voies pour mieux comprendre comment chaque pays peut combler ce déficit énergétique et atteindre une abondance d’énergie verte.

Malgré une hausse des capacités de production et une baisse des tarifs, le Liberia dépend toujours d’importations d’électricité pour faire face à la demande croissante, en particulier durant la saison sèche.
Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung revoit la politique énergétique nationale, visant un rééquilibrage de la réglementation nucléaire sans fermer immédiatement les réacteurs actuellement en activité.
La Commission de régulation de l’énergie a présenté son rapport annuel 2024, marqué par une activité soutenue sur les réseaux, les prix, et l’évolution du cadre réglementaire européen.
Les États-Unis assouplissent les pénalités envisagées pour les méthaniers étrangers et les transporteurs automobiles, diminuant fortement les coûts initiaux pour les opérateurs internationaux tout en conservant les objectifs stratégiques de soutien à la marine marchande américaine.
Alors que les capitaux affluent vers les technologies propres à l’échelle mondiale, l’Afrique reste marginalisée, ne recevant qu’une fraction des flux prévus selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le gouvernement mexicain espère mobiliser jusqu’à $9bn d’investissements privés d’ici 2030, mais l’absence de cadre commercial clair suscite des doutes dans le secteur.
En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine, une progression portée par la hausse de la production d’hydroélectricité et l’expansion du solaire.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce ses orientations stratégiques pour 2030, marquées par un focus sur la transition énergétique, la compétitivité européenne et les besoins des consommateurs.
Madrid a versé un montant arbitral à Blasket Renewable Investments après plus de dix ans de contentieux liés au retrait d’avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans les énergies renouvelables.
Le marché mondial des énergies renouvelables continue de croître, atteignant 1 200 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), soutenu par les investissements dans le solaire et l'éolien.
Le gouvernement du Québec accorde un financement de 3,43 M$ à la Coopérative d’électricité de Saint-Jean-Baptiste pour installer des compteurs intelligents et renforcer son infrastructure dans 16 municipalités.
Les nouvelles mesures tarifaires américaines provoquent une augmentation des coûts dans le secteur de l’énergie, avec un effet particulièrement marqué sur le stockage et le solaire, selon une étude de Wood Mackenzie.
Malgré l’urgence affichée, les investissements climatiques européens stagnent autour de 500 milliards d’euros par an, loin des besoins estimés à près de 850 milliards. De nouveaux instruments financiers tentent de relancer une dynamique indispensable.
Les pays africains consacrent désormais davantage à la dette qu’à l’éducation et à la santé, limitant leurs investissements essentiels malgré un fort potentiel énergétique. Le G20, sous pression, peine à fournir une réponse adaptée aux enjeux financiers et climatiques.
Quatre producteurs d’énergie renouvelable ont reçu l’autorisation de vendre 400 MW directement à des entreprises industrielles égyptiennes sans soutien public.
Un rapport d’Ember montre que l’ASEAN pourrait alimenter près d’un tiers de ses data centres avec de l’éolien et du solaire d’ici 2030, sans avoir recours au stockage, sous réserve de politiques publiques adaptées.
Les autorités espagnoles et le gestionnaire du réseau REE ont démenti toute expérimentation sur le réseau électrique national avant la panne massive du 28 avril, dont les causes restent non identifiées.
Trois trajectoires commerciales projetées par Wood Mackenzie montrent comment les tensions douanières peuvent infléchir la demande, les prix et les investissements dans le secteur énergétique mondial.
La Commission européenne annonce que l’Union est en bonne voie pour réduire ses émissions de 54% d’ici 2030, grâce aux plans mis à jour des États membres.
La Corée du Sud officialise deux appels d'offres totalisant 2,25 GW, répartis entre éolien offshore et solaire, avec de nouveaux critères économiques et techniques destinés à renforcer la sécurité énergétique et attirer les investisseurs internationaux.