Vattenfall s’est associée à De Rijke Noordzee, un organisme néerlandais de protection de la nature. Elle rejoint ainsi l’Institut royal néerlandais de recherche de la mer, NIOZ. Cette étude vise à trouver une solution afin de combiner l’éolien offshore et la protection de la vie marine.
Vattenfall participe à une étude pionnière
Cette étude se concentre alors sur les fondations des éoliennes offshore et plus précisément sur les trous de réapprovisionnement en eau de celles-ci. Ces ouvertures mesurent 30 centimètres sur 1 mètre. Elles sont situées au-dessus du fond marin, juste sous la surface de l’eau. Ainsi, elles offrent aux poissons la possibilité d’y entrer et d’en sortir.
De fait, l’étude vise à déterminer dans quelle mesure l’intérieur des fondations peut être utilisé par la vie marine pour s’installer, s’abriter et se nourrir. Celle-ci est réalisée à Kust Zuid, le plus grand parc offshore du monde. Il se situe aux Pays-Bas, entre La Haye et Zandvoort.
Au cours des deux prochaines années, des données seront recueillies afin de vérifier le développement de la biodiversité. L’hiver dernier, les scientifiques ont effectué une première série de mesures. Les résultats sont alors publiés sur une plateforme open source, permettant de les réutiliser facilement et à moindre coût dans de nouveaux projets. Erwin Coolen, directeur de programme chez De Rijke Noordzee, se réjouit :
« Si les résultats répondent à nos attentes, cela stimulera la biodiversité marine. La conception inclusive de la nature est l’avenir. Je suis fier que nous travaillions avec Vattenfall sur ce type de solutions innovantes, qui fourniront à notre pays une énergie durable tout en renforçant l’environnement. »
De son côté, Vattenfall affiche son ambition. Elle souhaite déployer l’éolien offshore tout en respectant la biodiversité marine. Ainsi, elle annonce chercher des solutions pour minimiser l’impact de ses projets sur les écosystèmes.