La Cour suprême des États-Unis examine le droit de la Californie à imposer des quotas de véhicules électriques

La Cour suprême américaine étudie la contestation des groupes pétroliers contre le droit exclusif de la Californie d’imposer des objectifs de vente de véhicules électriques, un enjeu majeur pour les normes d’émissions nationales.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engagement

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

La Cour suprême des États-Unis a accepté d’examiner une pétition déposée par plusieurs acteurs de l’industrie des carburants pour contester l’autorité de la Californie en matière de normes d’émissions. Cette décision marque une nouvelle étape dans le débat juridique autour des quotas de ventes de véhicules électriques et de la réglementation des émissions automobiles aux États-Unis.

La pétition a été introduite par Diamond Alternative Energy, filiale de Valero Energy spécialisée dans les biocarburants, et soutenue par d’autres organisations telles que l’American Fuel & Petrochemical Manufacturers et l’Association nationale des magasins de proximité. Les groupes pétroliers remettent en cause la légitimité de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) à accorder à la Californie une dérogation spéciale lui permettant d’imposer des standards plus stricts que ceux fixés au niveau fédéral.

La dérogation californienne : un enjeu national

La loi sur la qualité de l’air (Clean Air Act) interdit aux États américains d’établir leurs propres normes d’émissions de véhicules, mais elle octroie à la Californie une exception historique. Cette dérogation est conditionnée à des standards aussi rigoureux, voire plus stricts, que ceux du gouvernement fédéral. En pratique, les décisions californiennes influencent le marché national puisque plusieurs États adoptent ces mêmes normes.

La Cour d’appel du district de Columbia avait rejeté en avril dernier la contestation des industriels, estimant qu’il n’était pas prouvé que l’annulation de la dérogation EPA résoudrait leurs griefs. En conséquence, le recours à la Cour suprême vise spécifiquement la question de la redressabilité, c’est-à-dire la capacité à remédier à un préjudice allégué par les plaignants.

Un enjeu économique et technologique

Pour Doug Kantor, avocat général de l’Association nationale des magasins de proximité, il est crucial que les décisions concernant les normes de véhicules aux États-Unis prennent en compte l’intérêt de l’ensemble de la nation, plutôt que de favoriser arbitrairement une technologie au détriment d’autres.

À l’inverse, des organisations environnementales telles que l’Environmental Defense Fund soutiennent fermement la dérogation californienne. Elles estiment qu’elle représente une mesure essentielle pour réduire les émissions polluantes et favoriser l’innovation dans le secteur automobile.

Les revirements politiques de l’EPA

La dérogation initiale avait été accordée en 2013 sous l’administration Obama, couvrant les modèles de véhicules de 2015 à 2025. Cependant, sous la présidence de Donald Trump en 2019, l’EPA avait annulé cette exemption avant que l’administration Biden ne la rétablisse en 2022. Aujourd’hui, avec un retour potentiel de Trump à la Maison-Blanche, de nouvelles controverses autour de ces normes semblent inévitables.

En parallèle, la Californie a demandé à l’EPA une nouvelle dérogation pour son programme Advanced Clean Car II, qui vise à imposer progressivement des quotas de ventes de véhicules électriques jusqu’à l’interdiction complète des voitures thermiques d’ici 2035. Cette demande est encore en cours d’examen par l’agence fédérale.

Ottawa alloue 3 mn CAD pour soutenir les projets autochtones liés aux minéraux critiques

Le gouvernement fédéral lance un appel à projets doté de 3 mn CAD pour financer la participation autochtone aux infrastructures et projets énergétiques liés aux minéraux critiques.

L’Afrique vise la transformation locale pour peser dans l’économie énergétique mondiale

Des opportunités émergent pour les pays africains de passer de l’extraction à la fabrication industrielle dans les chaînes de valeur des technologies énergétiques, alors que les discussions du G20 de 2025 mettent en lumière ces enjeux.

La capacité mondiale en énergies renouvelables devrait doubler d’ici 2030, dominée par le solaire

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la capacité mondiale de production renouvelable pourrait plus que doubler d’ici 2030, portée par l’essor du solaire photovoltaïque malgré les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les politiques changeantes.
en_114071083540

L’Algérie engage 60 milliards $ pour renforcer sa stratégie énergétique d’ici 2029

L’Algérie prévoit d’allouer 60 milliards $ à ses projets énergétiques d’ici 2029, majoritairement orientés vers l’amont pétrolier et gazier, tout en développant la pétrochimie, les renouvelables et les ressources non conventionnelles.

Les exportations chinoises de technologies propres atteignent 20 milliards $ en août

La Chine a établi un record d’exportations de technologies propres en août, dopée par la hausse des ventes de véhicules électriques et de batteries, avec plus de la moitié de la croissance provenant des marchés hors OCDE.

Une frappe ukrainienne prive 5 400 foyers d’électricité dans la région de Belgorod

Une attaque nocturne sur le réseau électrique de Belgorod a coupé l’alimentation pour des milliers d’habitants, selon les autorités locales russes, malgré une reprise partielle des services dès le lendemain matin.
en_114061061540

L’Académie des sciences alerte sur les risques économiques liés à la géoingénierie solaire

L’Académie des sciences appelle à un accord international pour interdire la modification du rayonnement solaire, évoquant des risques majeurs pour la stabilité climatique et les économies mondiales.

Le shutdown fédéral menace les délais de permis et les projets énergétiques aux États-Unis

L’arrêt des services fédéraux américains perturbe l’ensemble de la chaîne décisionnelle pour les projets énergétiques et miniers, avec des risques accrus de retards administratifs et d’absence de données critiques.

Les agences de l’énergie aux États-Unis préparent le gel de leurs activités

Face à l’éventualité d’une fermeture du gouvernement fédéral, plusieurs agences américaines de l’énergie organisent la suspension de leurs services et la mise au chômage technique de milliers d’employés.
en_11403102047540

EMBER: le Chili pourrait économiser $15mn par an en réduisant ses pertes d’énergie renouvelable

Un rapport révèle l’impact économique des pertes d’énergies renouvelables au Chili, indiquant qu’une baisse de 1% des curtailments générerait $15mn d’économies annuelles.

Le Danemark augmente la sécurité énergétique après des survols de drones non identifiés

Face à une menace croissante sur ses infrastructures, le Danemark élève son niveau d'alerte énergétique, en réponse à une série de survols de drones non identifiés et au contexte géopolitique tendu.

France : Lecornu écarte un gel du solaire et de l’éolien

Le Premier ministre a rejeté les rumeurs évoquant un moratoire sur les renouvelables, alors que la publication de la prochaine feuille de route énergétique suscite des tensions dans le secteur.
en_1140280933540

Koweït ajoute 14 GW de capacité électrique d’ici 2031 pour éviter les pénuries

Le Koweït prévoit de développer 14,05 GW de nouvelles capacités électriques d’ici 2031 afin de répondre à la demande croissante et limiter les coupures planifiées, accentuées par les températures extrêmes et les retards de maintenance.

Ignite Power rejoint le programme Pro Energia+ de 270 millions $ en Mozambique

Le partenariat avec le programme Pro Energia+ financé par la Banque mondiale vise à étendre l’accès à l’électricité au Mozambique en ciblant les communautés rurales à travers un mécanisme de financement basé sur les résultats.

Bruxelles impose un nouveau système de redevances pour le contrôle des marchés énergétiques

La Commission européenne renforce le financement d'ACER via une nouvelle grille tarifaire appliquée aux entités déclarantes, visant à soutenir une surveillance accrue des transactions sur les marchés de gros de l’énergie.
en_1140250948540

EDF face à 460 milliards € d’investissements, la Cour des comptes alerte l’État

La Cour des comptes appelle à clarifier le financement d’EDF, confronté à un programme d’investissement de 460 milliards EUR d’ici 2040, alors que l’entreprise publique doit lancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires.

Washington restitue $13bn de fonds non engagés alloués à la transition énergétique

Le Département de l’Énergie des États-Unis va restituer plus de $13bn de fonds non dépensés, initialement alloués à des initiatives climatiques, conformément à la nouvelle politique budgétaire de l'administration Trump.

Trump menace l’AIE de retrait si sa ligne anti-pétrole n’est pas révisée

Sous pression de Washington, l’Agence internationale de l’énergie réintroduit un scénario pro-fossile dans son rapport, marquant un tournant dans ses orientations face à la montée des tensions avec l’administration Trump.
en_1140240940540

La demande électrique en Asie du Sud-Est pousse à l’intégration massive du solaire et de l’éolien

L’Asie du Sud-Est, confrontée à une croissance rapide de sa consommation électrique, pourrait exploiter jusqu’à 20 térawatts de potentiel solaire et éolien pour renforcer sa sécurité énergétique.

France : Emmanuelle Wargon prend la tête du Conseil des régulateurs de l’ACER

La Présidente de la Commission de régulation de l’énergie a été élue à la présidence du Conseil des régulateurs de l’Agence de coopération des régulateurs de l’énergie pour un mandat de deux ans et demi.