La COP28 à Dubaï: Les Lobbys et les Pétroliers, des Acteurs Incontournables

La COP28 à Dubaï révèle un mélange de genres troublant, intégrant lobbys et industriels du pétrole dans les débats climatiques.

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La Conférence des Parties (COP28), prévue à Dubaï, s’annonce comme un événement crucial pour l’avenir du climat. Cependant, elle soulève une question épineuse: l’influence des lobbys et des grands pétroliers. Le président de la COP28, Sultan Al Jaber, qui est également à la tête de la compagnie pétrolière nationale des Émirats, a ouvert les portes à tous les points de vue, y compris ceux des lobbys et des grands pétroliers. Cette décision marque un tournant dans l’approche de la conférence vis-à-vis des parties prenantes et suscite des inquiétudes quant à l’intégrité des négociations.

La Présence des Lobbys: Une Réalité Incontournable

La COP28, à l’instar des précédentes, accueille une diversité d’acteurs, y compris des lobbys, au sein de sa « zone bleue » dédiée aux négociations. Ces groupes de pression obtiennent une accréditation en intégrant soit une délégation nationale soit l’une des nombreuses organisations observatrices. Cette pratique, bien que légale, soulève des questions sur les conflits d’intérêts et l’influence indue des entreprises sur les décisions climatiques. Un récent rapport de la BBC a mis en lumière des briefings internes qui révèlent l’utilisation des réunions de la COP pour promouvoir des projets énergétiques émiratis, illustrant ainsi le flou entre diplomatie et intérêts commerciaux.

Transparence et Conflits d’Intérêt

L’ONU a été critiquée pour son manque de transparence concernant les affiliations des participants. Jusqu’à récemment, il n’était pas obligatoire de déclarer l’affiliation ou la relation financière avec l’organisation permettant l’accréditation, rendant difficile la détection des lobbyistes. Face à cette situation, des membres du Congrès américain et du Parlement européen ont exprimé leur préoccupation, appelant à des règles plus strictes pour limiter l’influence des pollueurs. En réponse, un groupe d’experts de l’ONU a recommandé une plus grande transparence de la part des entités non-gouvernementales.

L’Impact des Lobbyistes sur la COP28

La présence des lobbyistes à la COP28 n’est pas anodine. L’histoire a montré que leur influence peut s’étendre jusqu’à la rédaction des textes officiels. Par exemple, l’article 6 de l’accord de Paris sur le climat, qui a créé un mécanisme d’échange de crédits carbone, a été en partie attribué à la pression exercée par l’industrie pétrolière. À Dubaï, les lobbyistes pourraient influencer le vocabulaire des accords, notamment sur des questions comme le captage et le stockage du CO2, l’hydrogène vert, et les « gaz bas carbone ». Ces débats sémantiques pourraient avoir des conséquences majeures sur la portée et l’efficacité des politiques climatiques.

La COP28 se profile comme un carrefour où les enjeux climatiques se heurtent aux intérêts économiques. Alors que certains appellent au boycott, d’autres voient cette conférence comme une opportunité de responsabiliser toutes les industries. La question demeure: la COP28 pourra-t-elle concilier les impératifs climatiques avec la réalité du lobbying industriel ?

La Russie fait adopter ses normes pétro-gazières par l’Afrique et le Moyen-Orient

Environ 80 normes techniques russes pour le pétrole et le gaz ont été validées à l’international, notamment par les Émirats arabes unis, l’Algérie et Oman, selon l’Institut des initiatives technologiques pétrolières.

Irak et Syrie relancent le pipeline Kirkuk-Baniyas pour contourner les routes traditionnelles

Bagdad et Damas intensifient leurs discussions pour réactiver l'oléoduc de 850 km fermé depuis 2003, offrant une alternative méditerranéenne face aux tensions régionales et aux blocages d'exportation.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan signent l’accord du corridor TRIPP sous l’égide américaine

Les deux pays mettent fin à 37 ans de conflit avec un corridor de 43 kilomètres sous contrôle américain pour 99 ans. L'infrastructure acheminera 50 millions de tonnes de marchandises annuellement d'ici 2030.
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L’AIEA dépêche un émissaire à Téhéran pour négocier un nouveau cadre nucléaire

Un haut responsable de l'agence onusienne entame lundi des discussions techniques avec l'Iran, première rencontre depuis les frappes de juin sur les sites nucléaires iraniens.

L’Indonésie finalise un accord de libre-échange avec l’Union économique eurasiatique pour décembre

Un accord de libre-échange entre l’Indonésie et l’Union économique eurasiatique sera signé en décembre, visant une réduction des droits de douane sur 3 milliards USD d’échanges et la croissance du commerce bilatéral dans les prochaines années.

L’Inde envoie son principal conseiller à Moscou face à la pression américaine sur le pétrole

La visite du conseiller à la sécurité nationale indien à Moscou intervient alors que les États-Unis menacent d’augmenter les droits de douane sur New Delhi, en raison des achats soutenus de pétrole russe par l’Inde.
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L’UE suspend 93 milliards d’euros de tarifs douaniers contre Washington

Bruxelles gèle ses mesures de rétorsion pour six mois alors que l'accord du 27 juillet impose 15% de droits sur les exportations européennes.

Iran et Irak peinent à finaliser leur accord gazier malgré des négociations avancées

Les discussions entre Téhéran et Bagdad sur les volumes d'exportation et une dette de 11 milliards de dollars révèlent les complexités d'une dépendance énergétique sous sanctions américaines.

L’Inde navigue entre sanctions américaines et dépendance au pétrole russe

Face aux menaces de sanctions secondaires américaines, les raffineurs indiens ralentissent leurs achats de brut russe tout en explorant des alternatives coûteuses, révélant les défis complexes de la sécurité énergétique.
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Le conflit commercial entre les États-Unis et le Brésil ouvre un boulevard à la Chine et à l’Europe

Les tarifs de 50% poussent Brasília vers une intégration commerciale accélérée avec Pékin et Bruxelles, redessinant les équilibres économiques régionaux.

Trump frappe le Brésil avec 50% de tarifs mais épargne le pétrole et le fer

Washington impose des droits douaniers massifs invoquant la persécution de Bolsonaro tout en exemptant les secteurs stratégiques pour l'industrie américaine.

L’Ultimatum tarifaire américain pousse l’Inde vers nouvelles alliances commerciales asiatiques

Les sanctions du 1er août accélèrent la reconfiguration des flux commerciaux indo-pacifiques avec Vietnam, Bangladesh et Indonésie comme principaux bénéficiaires.
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Trump impose 25% plus des pénalités mystères sur l’Inde dès août

Washington déclenche une structure tarifaire inédite combinant 25% de droits fixes et une sanction additionnelle non spécifiée liée aux achats énergétiques et militaires russes.

Le Qatar menace de couper le gaz à l’Europe face aux exigences climatiques

Le Qatar rejette les obligations de transition climatique de l'UE et brandit la menace d'une réorientation de ses exportations de GNL vers l'Asie, créant un dilemme énergétique majeur.

L’Ouganda ouvre une mission à Vienne pour renforcer ses partenariats nucléaires

L’Ouganda mise sur une présence diplomatique à Vienne afin de faciliter la coopération technique et commerciale avec l’Agence internationale de l’énergie atomique pour soutenir ses ambitions dans le nucléaire civil.
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L'engagement européen d'acheter 250 milliards de dollars d'énergie américaine par an soulève des questions sur sa faisabilité technique et économique face aux capacités d'export limitées.

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Un accord majeur sur les droits de douane, scellé en Écosse, prévoit l’application d’un tarif de 15% sur la majorité des exportations européennes vers les États-Unis, accompagné de vastes engagements d’achats énergétiques et d’investissements croisés entre les deux puissances.
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Le Qatar a prévenu qu’il pourrait cesser ses livraisons de gaz naturel liquéfié à l’Union européenne en réaction à la nouvelle directive européenne sur la diligence raisonnable et la transition climatique.

Tensions commerciales : les minéraux stratégiques du Brésil au centre des négociations avec les États-Unis

Le secteur minier brésilien attire l’attention des États-Unis alors que des discussions diplomatiques et des mesures tarifaires menacent de bouleverser l’équilibre du commerce des minéraux stratégiques.

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