La Commission européenne propose de renforcer les mesures de protection de ses infrastructures énergétiques essentielles. Cette recommandation intervient suite au probable sabotage des gazoducs Nord Stream.
Des infrastructures sous surveillance
La Commission estime que les États membres devraient accorder la priorité aux infrastructures énergétiques, numériques, de transport et spatiales. Elle précise également que ceux-ci devraient améliorer la préparation et les réponses aux attaques. Ainsi, l’objectif est d’accroître la coopération internationale.
La recommandation de la Commission encourage les États membres à accélérer les tests de résistance des entités exploitant des infrastructures critiques. L’exécutif européen met notamment l’accent sur les infrastructures liées à l’énergie. Les États européens s’empressaient de protéger les infrastructures énergétiques suite aux fuites des gazoducs Nord Stream.
L’importance d’une réponse coordonnée
La Commission européenne conseille les autorités nationales sur la manière de mener ces tests. De plus, elle étudie la meilleure façon de se protéger contre les menaces physiques ou cybernétiques. Ainsi, l’objectif souhaite garantir une approche coordonnée de l’Union européenne.
L’institution cherche à établir des lignes directrices sur la coopération requise en cas d’incident perturbant le marché intérieur de l’Union européenne. De plus, la Commission européenne réfléchie à la meilleure façon de gérer un incident touchant des câbles sous-marins. Enfin, la recommandation prévoit également une plus grande coordination avec les partenaires internationaux, notamment l’OTAN.
Secteurs critiques
L’objectif de la Commission est d’accélérer et de compléter les mesures de la législation sur les entités critiques. Bruxelles fait particulièrement attention à celles qui devraient entrer en vigueur à la fin 2022 ou au début de l’année 2023. Proposée en 2020 en réponse au Covid, cette nouvelle législation charge les gouvernements d’identifier les entités critiques dans différents secteurs.
La Commission compte parmi ces secteurs, l’énergie, les banques, l’eau potable ou encore l’administration publique. D’autres entités complètent la liste comme les réseaux électriques, les hôpitaux ou les systèmes d’évacuation des eaux usées. Enfin, Ursula von der Leyen présente la proposition aux dirigeants européens lors d’un sommet à Bruxelles.