Cette décision de la Chine fait suite à la stratégie engagée par l’administration Biden avec les principaux consommateurs de pétrole que son la Chine, le Japon, la Corée du Sud et autres.
La Chine accepte de libérer des réserves de pétrole
Selon des sources proches de dossier, la Chine avait accepté fin novembre 2021 de libérer une certaine quantité de pétrole. Le pays niait en revanche toute entente officielle avec les États-Unis à ce sujet.
La quantité sera sujette aux niveaux des prix. En ce sens, les premières estimations anticipent une quantité relativement plus importante si le pétrole est au-dessus de $85 le baril de Brent. À l’inverse, le volume serait plus réduit si le pétrole se situe autour des $75 le baril.
Le déblocage des réserves par la Chine intervient après des discussions initiées par les Etats-Unis avec les consommateurs de pétrole. Le prix du pétrole ayant atteint des sommets, ces derniers envisageaient la possibilité d’ouvrir leurs stocks de pétrole respectifs. Dans ce contexte, la Chine figurait parmi les premiers concernés.
Ces dernières semaines, les Etats-Unis ont échangé et vendu du pétrole brut issu de leurs réserves. Dans leur sillage, le Japon et la Corée du Sud ont également annoncé des plans de vente de brut.
Flou sur l’entente avec les États-Unis
Après avoir longtemps cultivé le secret autour de ses réserves d’État, la Chine a organisé sa première vente aux enchères. Ce ne sont ainsi pas moins de 7,4 millions de barils qui furent mis en vente en septembre 2021, avant la mise en route de la stratégie américaine.
Un tel volume correspond à la moitié de la consommation quotidienne du pays. En novembre 2021, l’Administration nationale des réserves alimentaires et stratégiques déclarait « travailler sur » une libération des réserves de brut. Néanmoins, elle s’est refusée à commenter la demande américaine de libération coordonnée entre les acheteurs.
Profiter de l’accalmie sur la pandémie
Cette semaine, les prix du pétrole évoluent au-dessus des $80 le baril. En cause, des perturbations de l’offre en Libye et au Kazakhstan, ainsi qu’une baisse des stocks de brut américains. Ces derniers sont effectivement à leur plus bas niveau depuis 2018.
L’amélioration des perspectives de la demande de carburant en Europe participe également au phénomène. Les gouvernements européens tendent en effet à assouplir les restrictions relatives au Covid-19.