Le 23 décembre 2021, la Belgique acte la fin de ses réacteurs nucléaires d’ici 2025. Une fermeture qui pose des questions, notamment sur les futures sources d’approvisionnement énergétique du pays.
En Belgique le nucléaire fournit 50% de l’électricité
Les centrales de Noel 3 et de Tihange 2 devraient fermer respectivement en 2022 et 2023. Puis les centrales Doel 4 et Tihange 3, qui sont les plus récentes, devraient fermer en 2025.
Néanmoins cette décision aura de grandes conséquences. En effet le nucléaire fournit actuellement près de 50% du mix électrique du pays (environ 10% du mix énergétique global). La Belgique devra donc s’adapter rapidement aux conséquences de la fermeture totale de ses centrales.
Elia mène l’enquête
L’opérateur réseau Elia est en train de réaliser une étude qui sortira le 18 mars 2022. Celle-ci devra dire si l’approvisionnement énergétique sera compromis en 2025 sans le nucléaire.
Si tel est le cas, alors un plan B sera proposé par l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire) au gouvernement afin de prolonger la durée de vie du nucléaire belge.
Les experts affirment que ce plan B est possible du point de vue de la sécurité nucléaire. Néanmoins, il faudra que des modifications réglementaires soient prises afin d’améliorer la sécurité des installations.
Prévoir la prolongation du nucléaire
Même si l’annonce stipulait la fin du nucléaire en Belgique. La nation doit se préparer à devoir prolonger l’activité des réacteurs nucléaires pour garantir la sécurité d’approvisionnement.
L’AFCN propose d’accélérer la procédure de prise de décision en raison du retard qu’a pris le pays. Elle affirme que d’ici le 18 mars, un énorme travail doit être fourni. Afin que le gouvernement prenne la décision d’activer le plan B ou non avant la fin du premier trimestre 2022.