La Belgique et Engie collaborent

Les deux réacteurs nucléaires belges seront exploités par l’Etat belge et le groupe français Engie pour renforcer l’indépendance énergétique.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Les deux réacteurs nucléaires belges dont la durée de vie doit être prolongée de dix ans pour renforcer l’indépendance énergétique seront exploités dans une coentreprise à créer entre l’Etat belge et le groupe français Engie, selon “un accord de principe” annoncé conjointement vendredi.

Les deux parties négocient âprement les conditions de cette prolongation annoncée en mars, sur fond de limitation de la dépendance aux hydrocarbures russes consécutive à la guerre en Ukraine.

Elles comptent aboutir “à un accord définitif d’ici à la fin de l’année et le soumettre à la Commission européenne”, ont précisé vendredi dans un communiqué le Premier ministre Alexander De Croo et la ministre de l’Énergie Tinne Van der Straeten.

Pour l’instant, l’État belge et Engie sont convenus “des modalités concernant l’approche future, le timing et le cadre des négociations” en vue de cet accord définitif, soulignent-ils.

Ce cadre prévoit que les réacteurs de Doel 4 et Tihange 3 -représentant ensemble une capacité nucléaire de 2 GW- “redémarrent en novembre 2026”, sous réserve de l’approbation des autorités de sûreté, après un arrêt pour révision à partir de 2025.

Ils seront gérés par “une nouvelle société à créer”, présentée côté belge comme “une structure stable et durable dans laquelle l’État belge et Engie partagent les risques comme les bénéfices”.

Il s’agit d’”une nouvelle entité dédiée aux deux unités avec une participation de l’Etat belge et d’Electrabel (filiale belge d’Engie, NDLR) à hauteur de 50/50″, précise le groupe français dans un communiqué distinct.

Le gouvernement belge avait annoncé le 18 mars sa décision de repousser de dix ans sa sortie totale du nucléaire qui était prévue en 2025. Le groupe Engie, qui avait jugé cette annonce tardive, faisait comprendre depuis quatre mois à l’État belge qu’il souhaitait un partage de la facture pour faire fonctionner jusqu’en 2035 deux des sept réacteurs qu’il exploite.

Aujourd’hui encore, Engie parle de la “prolongation potentielle de deux unités nucléaires”, disant avoir signé avec l’Etat belge “une lettre d’intention non engageante” sur sa faisabilité.

L’exploitant devrait certes assumer la totalité de la facture du démantèlement ultérieur des centrales, mais Engie évoque “un plafonnement” des coûts liés à la gestion des déchets et du combustible usé hautement radiocatif, ce qui a déjà suscité des critiques, et la crainte qu’un éventuel surcoût soit à la charge du contribuable belge.

Ces coûts de gestion des déchets “seront déterminés après une étude, à l’issue de laquelle les discussions s’engageront autour d’un +cap+ (ou plafond, NDLR) et d’une prime de risque à définir”, ont indiqué de leur côté M. De Croo et Mme Van der Straeten.

Pour le Premier ministre, cet accord avec Engie est “une étape cruciale”, qui “apporte de la stabilité en des temps très, très tourmentés”. “Notre souci est de garantir notre indépendance énergétique”, dont la nécessité a été mise en lumière avec la guerre en Ukraine, “c’est une question de sécurité nationale”, a insisté la ministre de l’Énergie lors d’une conférence de presse.

La promesse d’une sortie progressive du nucléaire est inscrite dans la loi belge depuis 2003 et y renoncer a constitué un revirement pour le parti écologiste (Ecolo-Groen) partenaire de la coalition de M. De Croo entrée en fonctions le 1er octobre 2020.

A l’époque, l’accord de gouvernement réaffirmait cet objectif de fermeture des sept centrales du pays d’ici à 2025.

Selon Engie, un premier réacteur (Doel 3) doit être définitivement mis à l’arrêt fin septembre, un deuxième (Tihange 2) le 1er février 2023, et trois autres progressivement d’ici à 2025.

Les Européens resserrent l’étau autour de l’Iran avec une résolution AIEA ciblée

L’E3 et les États-Unis déposent une résolution à l’AIEA pour formaliser la non-coopération iranienne après les frappes de juin, consolidant les bases juridiques d’un durcissement des sanctions énergétiques et financières.

Londres crée une taskforce pour renforcer la résilience énergétique après l’incident de Heathrow

Le Royaume-Uni lance une taskforce dirigée par le ministre de l'Énergie pour renforcer la sécurité du réseau électrique national, après l’interruption complète de l’aéroport d’Heathrow causée par un incendie de sous-station.

L’Inde vise $68bn d’investissements japonais pour dynamiser gaz et hydrogène

New Delhi sollicite $68bn d’investissements japonais pour accélérer ses projets gaziers, développer l’hydrogène et renforcer ses capacités d’importation de GNL dans un contexte d’ouverture accrue aux capitaux étrangers.
en_1140290965540

Berlin fixe un tarif subventionné de 0,05 €/kWh pour l’industrie lourde jusqu’en 2028

L’Allemagne introduira un tarif électrique plafonné pour ses industries les plus consommatrices, visant à préserver leur compétitivité face aux coûts énergétiques élevés.

France : Sylvain Waserman défend l’Ademe face aux critiques sur son efficacité et sa légitimité

Sous pression politique, l’Ademe est visée par des propositions de suppression. Son président rappelle le rôle de l’agence et justifie la gestion des 3,4 milliards d’euros opérés en 2024.

La croissance solaire et éolienne absorbe toute la hausse mondiale de la demande

La production solaire et éolienne a dépassé l’augmentation de la demande mondiale d’électricité sur les trois premiers trimestres de 2025, entraînant une stagnation de la production fossile selon les dernières données disponibles.
en_1140131129540

La Malaisie accélère sa fiscalité carbone pour sécuriser sa compétitivité industrielle

Le gouvernement malaisien prévoit l’introduction d’une taxe carbone et renforce ses partenariats régionaux afin de stabiliser son industrie face aux régulations internationales émergentes.

E.ON alerte sur l’incertitude entourant la réforme allemande des revenus des réseaux

E.ON met en garde contre le nouveau cadre réglementaire allemand qui pourrait freiner la rentabilité des investissements dans les réseaux électriques à partir de 2029.

Panne géante en République dominicaine : 85 % du réseau toujours hors service

Un black-out majeur a paralysé l’approvisionnement électrique en République dominicaine, affectant les transports, le tourisme et les infrastructures dans tout le pays. Les autorités affirment que la reprise se fait progressivement malgré un impact étendu.
en_1140121142540

Le Vietnam renforce sa politique énergétique pour accélérer sa transition bas-carbone

Le Vietnam consolide son cadre réglementaire et financier pour décarboner son économie, structurer un marché carbone national et attirer des investissements étrangers dans sa stratégie énergétique à long terme.

La BERD injecte $40mn dans Infinity Power pour accélérer son expansion en Afrique

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement renforce son engagement dans les renouvelables en Afrique, en soutenant l’expansion solaire et éolienne d’Infinity Power au-delà de l’Égypte.

Gavin Newsom tente de repositionner la Californie comme acteur autonome face au repli américain

Le gouverneur Gavin Newsom s’est rendu au sommet COP30 à Belém pour défendre la Californie comme partenaire stratégique, en s’écartant de la ligne fédérale et en misant sur le poids économique de son État.
en_1140111128540

Pékin ouvre les grands projets énergétiques aux capitaux privés pour relancer l’investissement

Les autorités chinoises autorisent une participation accrue des entreprises privées dans les projets énergétiques stratégiques, notamment le nucléaire, l’hydroélectricité et les réseaux de transmission, afin de redynamiser un investissement intérieur en perte de vitesse.

L’Afrique du Sud réforme ses règles pour accélérer les projets de transmission électrique

Un nouveau cadre réglementaire entre en vigueur pour structurer la planification, la passation de marchés et la gestion des infrastructures de transport d’électricité, visant à accroître la fiabilité du réseau et attirer les investissements privés.

L’Union africaine appelle à débloquer les financements d’adaptation avant la COP30

À la veille de la COP30, l’Union africaine dénonce le retard des flux financiers d’adaptation et rappelle la responsabilité historique des pays industrialisés dans l’équilibre climatique mondial.
en_1140101136540

L’efficacité énergétique mondiale ralentit à 1,8 % en 2025, loin de l’objectif de la COP28

La progression de l’efficacité énergétique mondiale reste en deçà des engagements pris à Dubaï, freinée par la demande industrielle et des politiques publiques insuffisamment adaptées aux innovations technologiques.

Les capacités renouvelables mondiales atteindront 793 GW en 2025 malgré des ambitions politiques insuffisantes

Les ajouts mondiaux en solaire et éolien atteindront un nouveau record en 2025, mais l’absence d’objectifs nationaux ambitieux crée une incertitude sur l’atteinte du triplement prévu d’ici 2030.

Séoul sous pression industrielle face à des objectifs climatiques jugés irréalistes

Les raffineurs sud-coréens alertent sur des objectifs de réduction d’émissions jugés excessifs, alors que le gouvernement envisage des coupes allant jusqu’à 60% par rapport aux niveaux de 2018.
en_1140991143540

Lula défend le financement de la transition énergétique par les revenus du pétrole

Avant la COP30 à Belém, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva assume un positionnement controversé en proposant de financer la transition énergétique avec les bénéfices de l’exploitation pétrolière au large de l’Amazonie.

La Chine pourrait atteindre son pic d’émissions de CO2 autour de 2028, selon des experts

Un groupe international de chercheurs anticipe désormais un pic des émissions chinoises d’ici 2028, malgré des signaux récents de ralentissement, renforçant l’incertitude sur le rythme de transition énergétique du pays.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.