Le Kremlin ne reconnaît pas le plafonnement des prix de son pétrole

La Russie fait face à la limitation des prix sur ses exportations pétrolières imposée par les pays occidentaux depuis l'invasion de l'Ukraine. Cependant, le Kremlin ne reconnaît pas cette limitation des prix et refuse de se plier aux exigences des pays occidentaux.

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Le Kremlin a déclaré mardi qu’il ne reconnaissait pas la limitation des prix imposée par les pays occidentaux sur ses exportations pétrolières, après que les États-Unis ont déclaré que la limitation fonctionnait bien.

Un plafonnement des prix du pétrole russe

Cette limitation, l’une des mesures prises par les pays occidentaux à l’encontre de la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine, vise à réduire les revenus de Moscou. Washington est l’un des principaux acteurs dans la mise en place de cette mesure.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré aux journalistes : « Nous ne reconnaissons pas et ne reconnaîtrons aucune limitation. Nous travaillons pour que ce système ne porte pas atteinte à nos propres intérêts ». La Russie, qui représente environ 10 % de l’approvisionnement mondial en pétrole, a déjà annoncé une réduction de sa production de 500 000 barils par jour en mars.

Une économie russe résiliente mais fragilisée par la limitation des prix

Malgré les sanctions occidentales, l’économie russe a su rester stable. Cependant, la limitation des prix complique les efforts de Moscou pour vendre son pétrole à l’échelle mondiale.

Les responsables américains soutiennent que la limitation des prix fonctionne, car le mélange Urals de la Russie – une référence pour les exportations de Moscou – se vend à un rabais important par rapport au marqueur international Brent. « Je pense que la beauté du processus est qu’il fonctionne et que le pétrole et les produits russes sont échangés en dessous de la limitation des prix », a déclaré le représentant de l’énergie américaine, Amos Hochstein, lundi dernier.

La limitation des prix imposée par les pays occidentaux pourrait donc avoir des conséquences négatives sur la vente du pétrole russe, mais la Russie, qui est le deuxième plus grand exportateur de pétrole au monde, ne semble pas prête à se plier aux exigences des pays occidentaux. Les experts du domaine de l’énergie suivront attentivement l’évolution de cette situation qui pourrait avoir des répercussions sur le marché pétrolier mondial.

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