Le mardi 5 avril, le gouvernement du Koweït a annoncé sa démission. Cette annonce intervient alors que le pays subi des pressions de la part de l’OPEP pour augmenter sa capacité de production.
Le Koweït en proie à une instabilité politique
Outre les pressions de l’OPEP, le Koweït connaît une certaine instabilité politique depuis quelques mois. C’est dans ce contexte que le Premier ministre, Cheikh Sabah Khaled al-Hamad al-Sabah, a présenté sa démission au prince héritier.
Ce n’est pas la première fois que le Koweït connaît de telles perturbations. En effet, il a connu de nombreux remaniements ministériels et des changements de gouvernement à répétition. Par conséquent, la capacité de l’État à mener des réformes importantes a été limitée.
Un contexte qui impacte les marchés pétroliers
En effet, ces changements de gouvernements rendent, entre autres, difficile l’augmentation de la capacité de production de brut. Cela entraîne des retards dans les projets, notamment dans la revitalisation de son champ de Burgan.
Cependant, le Japon est sur le point de signer un accord d’un milliard de dollars avec le Koweït. Cet accord doit aider le Koweït à financer l’augmentation de sa capacité de production.
En février, l’émirat a pompé 2,6 millions de b/j de brut. Toutefois, le Koweït est rapidement à court de capacités de production supplémentaires. Selon S&P Global, l’émirat dispose moins de 40 000 b/j d’augmentation de la production.
Néanmoins, il existe encore un potentiel important. Jusqu’à présent, ce dernier n’est pas exploité suite à des problèmes techniques. Ceux-ci empêchent le Koweït de monter en puissance. De fait, de très nombreux gisements sont géologiquement complexes. Leur développement nécessitera une expertise technique et des investissements massifs.