Kabanga Nickel accélère les travaux de son gisement de sulfure de nickel situé dans l’Ouest de la Tanzanie. L’entrée en production devrait avoir lieu au quatrième trimestre 2025 ou au premier trimestre 2026.
Le projet de 2015 se concrétise.
Kabanga Nickel, entièrement sous licence, procède à une réévaluation de l’étude de faisabilité profitable existante depuis 2015. Toutefois, en raison de perspectives de marché favorable pour le nickel de qualité batterie, la construction est en cours. Pour la société enregistrée au Royaume-Uni, l’objectif est de coïncider avec un point d’inflexion dans la fabrication de véhicules électriques.
Le démarrage du projet coïnciderait avec une augmentation de la demande en véhicules électriques en Europe et aux États-Unis. BHP a investit $100 millions dans le projet de Kabanga Nickel sur deux tranches de $50 millions. L’investissement total se chiffre à $1.3 milliards, dont $950 millions dans la mine et $350 millions dans l’usine hydrométallurgique.
Exploitation minière basée sur l’hydrométallurgie.
Kabanga Nickel prévoit une production annuelle d’environ 48.000 tonnes de nickel. Le projet anticipe également 7 à 8 tonnes de cuivre et 4.000 tonnes de cobalt. Les minerais, selon les normes de l’association des professionnels du marché des métaux précieux de Londres, présenteront une pureté de 99.9%.
Avec l’hydrométallurgie, les émissions d’équivalent en dioxyde de carbone par tonne de nickel produite seront de 4 à 5 tonnes. Ainsi, selon le PDG, Kabanga Nickel aura une empreinte carbone de production de nickel parmi les plus faibles au monde. En outre, la mine posséderait une durée de vie de 33 ans au regard des niveaux de production actuellement fixés.
Un projet régional.
Parallèlement, les promoteurs de Kabanga Nickel étendent déjà les activités d’exploration dans six zones contiguës du complexe Kibaran. Ils souhaitent développer un centre de production et de traitement des minerais, basé sur l’hydrométallurgie, en Afrique de l’Est. Le complexe minéral de Kibaran s’étend à travers la Tanzanie, jusqu’au Rwanda, au Burundi et en République démocratique du Congo.
Les ressources hydroélectriques de la Tanzanie devraient favoriser le développement de l’industrie minière régionale. La mise en service du barrage de Rusumo, l’extension du réseau ferroviaire et les ressources minières renforcent les capacités de développement. Le gouvernement tanzanien apparaît comme favorable au développement minier et à l’exploitation de son sous-sol.