Joe Biden en visite en Arabie Saoudite pour plus de pétrole

Joe Biden se rend pour la première fois en tant que président américain en Arabie saoudite, espérant convaincre Ryad de mettre sur le marché plus de pétrole

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Joe Biden se rend vendredi pour la première fois en tant que président américain en Arabie saoudite. Il espére convaincre Ryad de mettre sur le marché plus de pétrole. Cela dans l’objectif de calmer l’envolée des cours de l’or noir et apaiser l’inflation.

Joe Biden avait estimé avant son élection à la Maison Blanche que l’Arabie saoudite devait être traitée en Etat “paria”. Cette estimation intervenait dans un contexte particulier, celui de l’assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi. Il avait promis, lors de son arrivée au pouvoir un “recalibrage” des relations avec ce partenaire stratégique de l’Amérique.

Mais depuis, la guerre en Ukraine a éclaté et propulsé les cours du brut à des niveaux plus vus depuis la crise financière de 2008, lorsqu’ils avaient atteint leur records historiques. De quoi inciter le président américain à calmer le jeu et mettre de côté les préoccupations liées aux droits humains.

Pour Craig Erlam, analyste pour Oanda, cette visite met en évidence “le désespoir de Biden à l’approche des élections de mi-mandat, qui souhaite au moins donner l’impression qu’il essaie d’atténuer la tension sur le marché et de faire baisser les prix”. “Aux grands maux les grands remèdes”, abonde-t-il.

L’expiration de l’accord Opep+

“L’expiration de l’accord Opep+ en septembre crée une opportunité” pour le président américain, souligne cependant Craig Erlam.

De fait, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dont l’Arabie saoudite est considérée comme le leadeur, et leurs dix partenaires (Opep+) emmenés par la Russie, avaient laissé volontairement sous terre des millions de barils au plus fort de la pandémie de Covid-19 pour ne pas inonder le marché avec un pétrole qu’il ne pouvait pas absorber du fait des confinements et restrictions sanitaires.

Avec la réouverture de l’économie et le rebond de la demande en brut, l’Opep+ a alors décidé de réduire progressivement ses coupes. Cette décision intervient à la suite d’une stratégie d’augmentation graduelle de son volume total de production.

En théorie, si l’alliance parvient à remplir ses quotas, elle devrait retrouver ses niveaux de production pré-pandémie après le mois d’août. Cela metterait  fin à l’accord actuel.

La visite du président américain a donc lieu avant la prochaine réunion de l’Opep+ en août, lors de laquelle un nouvel accord pourrait émerger.

 Pas d’ouverture des vannes en vue

“Ce serait une énorme surprise si l’Arabie saoudite produisait plus de pétrole”, lance cependant Stephen Innes, analyste chez Spi Asset Management,
la hausse des cours du brut ayant stimulé les économies du Golfe.

L’Arabie saoudite a enregistré un taux de croissance au premier trimestre, avec une hausse de 9,6% de son PIB. Et ce, grâce au secteur pétrolier.

Pour Walid Koudmani, analyste chez XTB, il s’agit d’une “incitation économique significative à ne pas augmenter la production”. D’autant que le pays semblerait être proche de ses capacités maximales de production.

“Le royaume a fait ce qu’il pouvait”, avait affirmé le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, le prince Faisal bin Farhan au Forum économique mondial en mai dernier, estimant qu’il s’agissait d’avantage d’augmenter la capacité de raffinage que d’apporter de nouveaux barils sur le marché.

L’obstacle iranien

Reste un autre point de discorde majeur entre les deux nations: l’Iran, ennemi de longue date de l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite est à la tête d’une coalition militaire au Yémen qui soutient le pouvoir face aux Houthis, soutenus par l’Iran.

Washington est engagé dans des négociations avec Téhéran. Les Etats-Unis souhaitent réintégrer l’accord sur le nucléaire iranien, qui reste pour l’instant au point mort.

Une issue positive des négociations entraînerait la levée des sanctions américaines contre l’Iran. Cela permettrait son retour à pleine capacité d’exportation sur le marché du pétrole.

Des pourparlers indirects avaient eu lieu fin juin à Doha entre les Etats-Unis et l’Iran, par l’intermédiaire de l’Union européenne. Cela, dans l’objectif de tenter de débloquer les négociations lancées en avril 2021 à Vienne pour ressusciter l’accord de 2015.

Selon Walid Koudmani, l’accord “sera probablement abandonné par les États-Unis s’ils reçoivent des assurances de l’Arabie saoudite après la visite du président Biden”.

Pour Stephen Innes également, il paraît impossible que les relations avec le Riyad se réchauffent si l’administration Biden cherche à poursuivre les discussions avec l’Iran.

Le Royaume-Uni et FirstRand mobilisent $150mn pour accélérer la transition énergétique africaine

British International Investment et FirstRand s’allient pour financer la décarbonation des entreprises africaines, à travers une facilité ciblée sur le soutien aux secteurs les plus émetteurs de carbone.

La Hongrie s’engage à soutenir la Serbie après l’arrêt des livraisons de pétrole

Budapest se mobilise pour assurer l’approvisionnement pétrolier serbe, menacé par la suspension des flux via la Croatie après les sanctions américaines contre la raffinerie NIS, détenue majoritairement par la Russie.

La Russie intensifie son rapprochement énergétique avec la Chine malgré les sanctions

Moscou affirme vouloir accroître ses exportations de pétrole et de gaz naturel liquéfié vers Pékin, tout en consolidant la coopération bilatérale dans un contexte de restrictions américaines visant les producteurs russes.
en_114025251139540

La BEI engage 2 Mds€ pour renforcer l’influence énergétique de l’UE en Afrique

La Banque européenne d’investissement mobilise 2 Mds€ de financements garantis par la Commission européenne pour des projets énergétiques en Afrique, avec un objectif stratégique inscrit dans la diplomatie énergétique de l’Union européenne.

Les recettes pétro-gazières russes chutent de 35 %, lestées par les sanctions

La Russie subit une baisse structurelle de ses revenus énergétiques alors que les sanctions renforcées contre Rosneft et Lukoil fragilisent les flux commerciaux et aggravent le déficit budgétaire fédéral.

Les États-Unis frappent la logistique pétrolière iranienne et exposent les acteurs asiatiques

Washington impose de nouvelles sanctions ciblant navires, armateurs et intermédiaires en Asie, rendant plus risqué le commerce de pétrole iranien et redéfinissant le périmètre de conformité maritime dans la région.
en_1140241137540

Washington autorise les flux vers Paks II et insère des intérêts américains dans le nucléaire hongrois

La licence OFAC sur Paks II permet de contourner les sanctions contre Rosatom en échange d’un ancrage technologique américain, reconfigurant l’équilibre d’intérêts entre Moscou, Budapest et Washington.

Les petits États de l’UE renforcent leur influence énergétique en Afrique via Global Gateway

Finlande, Estonie, Hongrie et Tchéquie multiplient les initiatives bilatérales en Afrique pour capter des projets énergétiques et miniers stratégiques dans le cadre du programme européen Global Gateway.

Lula défend une sortie des fossiles sans contrainte face aux tensions à la COP30

Le président brésilien plaide pour une transition énergétique volontaire et sans échéance fixe, tout en évitant d’affronter les intérêts des pays producteurs lors des discussions de la COP30 à Belém.
en_114020201130540

L’Afrique subsaharienne capte 2,3 % des investissements mondiaux en renouvelable en 2024

La région n’a attiré qu’une faible part des capitaux mondiaux dédiés aux énergies renouvelables en 2024, malgré des besoins élevés et des objectifs de développement importants, selon un rapport publié en novembre.

Washington renforce son accord nucléaire avec Séoul et ouvre l’accès à l’enrichissement

Les États-Unis approuvent le développement par la Corée du Sud de capacités civiles d’enrichissement de l’uranium et soutiennent un projet de sous-marins nucléaires, élargissant un partenariat stratégique déjà lié à un accord commercial majeur.

Les ministres des Finances de l’UE valident le prêt de réparation adossé aux actifs russes gelés

Les Vingt-Sept s’accordent pour privilégier le mécanisme de prêt basé sur les avoirs russes immobilisés afin de financer l’aide à l’Ukraine, réduisant l’impact budgétaire national tout en garantissant une capacité de financement renforcée.
en_1140131142540

Le Canada valide une seconde série de projets énergétiques pour 56 milliards $

Le gouvernement canadien engage une nouvelle série de projets évalués à 56 milliards $ pour développer ses corridors énergétiques, accélérer l'exploitation des minéraux critiques et renforcer son infrastructure stratégique.

L’Allemagne accorde 24,3 millions $ au Nigeria pour accélérer sa transition énergétique

Berlin renforce sa coopération avec Abuja à travers un financement destiné à soutenir la diversification énergétique du Nigeria et à consolider ses infrastructures dans les énergies renouvelables.

La COP30 s’ouvre dans les tensions alors que les négociations échouent sur l’agenda initial

La COP30 débute à Belém dans un climat d’incertitude, les pays n’étant pas parvenus à s’entendre sur les sujets à inscrire à l’ordre du jour, signe de profondes divisions sur le financement climatique et la transition énergétique mondiale.
en_1140101150540

Washington verrouille l’offre de tungstène kazakh et cadre son pari C5+1

Les États-Unis sécurisent une coentreprise au Kazakhstan et des protocoles en Ouzbékistan, avec financement envisagé par l’Export-Import Bank of the United States et un acheminement structuré via le corridor transcaspien.

Trump accorde à Orban une exemption pétrolière contre un accord sur le gaz américain

Les États-Unis offrent à la Hongrie une dérogation d’un an sur les sanctions visant le pétrole russe, en échange d’un engagement d’achat de gaz naturel liquéfié américain estimé à 600 M$.

Le G7 lance plus de 20 projets pour contrer l’influence chinoise sur les minéraux

Réunis au Canada, les ministres de l’Énergie du G7 ont dévoilé une série de projets destinés à sécuriser les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques, en réponse aux restrictions imposées par la Chine sur les terres rares.
en_1140021125540

Trump réduit à 10% les droits de douane américains sur le fentanyl chinois

Donald Trump annonce une baisse immédiate des tarifs douaniers sur les importations chinoises liées au fentanyl, passant de 20% à 10%, avec un impact potentiel sur les flux énergétiques entre Washington et Pékin.

La Jordanie prépare trois projets énergétiques majeurs avec le soutien de l’Allemagne

Amman prévoit de lancer des appels d’offres pour 400 mégawatts de projets solaires, éoliens et de stockage, dans le cadre d’un renforcement de la coopération énergétique bilatérale avec l’Allemagne.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.