JERA Americas, filiale américaine de la firme japonaise JERA, dévoile ses projets de mélange de carburants à base d’hydrogène. Ils prendront place dans deux usines où la filiale détient des parts.
JERA ou l’ambition net-zéro
« Notre société mère s’est fixé un objectif ambitieux : le net-zéro d’ici 2050, avec un objectif intermédiaire de réduction de 20% de l’intensité des émissions de CO2 pour ses activités au Japon d’ici 2030. », déclare Steven C. Winn, PDG de JERA Americas.
La firme américaine de JERA soutient ainsi l’objectif de travailler à l’atteinte de la neutralité carbone en Amérique du Nord. Et ce, tout en cherchat à devenir un leader mondial dans le domaine du GNL et des énergies renouvelables.
JERA Americas investit dans Linden Cogen
L’usine de cogénération thermique Linden Cogen s’est engagée auprès de Phillips 66 à intégrer du gaz naturel contenant de l’hydrogène. Le mélange en contiendra jusqu’à 40%, et servira à alimenter la turbine à gaz de l’unité 6 de Linden Cogen. Cette modification permettra de réduire d’environ 10% les émissions de CO2 annuelles de cette unité.
JERA Americas acquiert 50% des parts de Linden Cogen en 2017 et gère les actifs de l’installation. Cette dernière compte six unités de turbine à gaz et trois turbines à vapeur, avec une capacité totale de 972 MW.
« Le travail que nous faisons à Linden a le potentiel de réduire considérablement les émissions, non seulement en Amérique mais aussi dans le monde entier », poursuit Winn. « C’est la première étape vers la transformation de l’un des plus grands parcs de turbines à gaz au monde. »
Un second projet hydrogène avec CVEC
« Nous avons l’intention de nous engager sur plusieurs fronts pour parvenir à des réductions significatives de CO2 », a déclaré Winn. « Ces deux accords à Linden Cogen et au Cricket Valley Energy Center sont un point de départ sur notre chemin vers un avenir énergétique propre. »
JERA Americas participe à un second projet avec Cricket Valley Energy Center (CVEC) pour réduire les émissions de CO2. CVEC signe un accord avec GE prévoyant d’utiliser l’hydrogène pour 5% du carburant dans une de ses unités. Il s’agit d’une première étape vers la conversion d’une centrale électrique capable de fonctionner à 100% à l’hydrogène.