Le Japon devrait introduire une nouvelle réglementation sur le raffinage. Il s’agira également d’intégrer les efforts de décarbonation.
Des discussions politiques officielles ont débuté le 28 juillet 2022. C’est le comité des ressources naturelles et des carburants du ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie qui sera en charge.
Le gouvernement souhaite ainsi introduire un quatrième cycle de réglementations sur le raffinage. L’objectif est d’augmenter le volume de traitement des résidus sous vide.
Les réglementations devraient probablement s’inscrire dans la continuité du cadre du troisième cycle de réglementations adopté en 2017. Celui-ci était axé sur l’augmentation des volumes traités dans les unités de craquage des résidus. Il englobait l’ensemble du parc de raffinage japonais.
Par ailleurs, il exigeait aussi alors des raffineurs qu’ils atteignent un objectif national de ratio de résidus sous vide. L’objectif était notamment une amélioration de la productivité. Ce troisième cycle faisait suite à deux précédentes séries de réglementations qui avaient conduit à une réduction de la capacité globale de distillation de brut au Japon.
Ce quatrième cycle de réglementations devrait ajouter des nouveaux éléments relatifs aux efforts de décarbonation des raffineurs. Ils seront à prendre en compte dans le cadre de la réponse réglementaire. On évoque notamment une utilisation par les raffineurs d’hydrogène bleu et renouvelable au lieu d’hydrogène gris dans le processus de raffinage.
Au 31 mars 2017, la capacité de raffinage nominale du Japon était de 3.5188 millions b/j dans 22 raffineries. On constatait une baisse de 7,1 % par rapport aux 3.7897 millions b/j précédents. La situation faisait suite à la réaction des raffineurs locaux dûs aux précédentes séries de réglementations sur le raffinage.
En 2022 à la fin du mois de mars, la capacité de raffinage opérationnelle du Japon s’élevait à 3.4578 millions b/j à travers 21 raffineries.