Le Japon en discussion avec les Etats-Unis et ses alliés européens :
Le Japon discute actuellement avec les Etats-Unis ainsi qu’avec les différents pays européens au sujet d’une éventuelle interdiction des importations de pétrole russe. La Russie compte comme le cinquième plus grand fournisseur de pétrole brut du Japon.
En 2020, la Russie représente 3,63 % des importations japonaises de pétrole brut.
Ce dimanche, Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain, déclare que les Etats-Unis et leurs alliés européens étudient cette possibilité. Il s’agit donc, potentiellement, d’un embargo vis-à-vis de la Russie, orchestré par les puissances occidentales.
Un embargo sur les importations de pétrole russe ?
Interrogé sur un éventuel embargo sur les importations de pétrole russe, le secrétaire en chef du cabinet japonais, Hirokazu Matsuno, a refusé de commenter la communication du pays avec les États-Unis.
Cependant, les sanctions imposées à la Russie n’affectent pas directement la capacité du Japon à assurer un approvisionnement stable en gaz naturel liquéfié. Mais elles pourraient indirectement affecter les projets liés à l’énergie.
Le ministre de l’Industrie, Koichi Hagiuda, déclare :
« Nous suivrons de près l’évolution de la situation ».
Il déclare cela au Parlement, ajoutant que le Japon agirait de manière appropriée en accord avec le Groupe des Sept.
Le gouvernement et les entreprises japonaises détiennent des participations dans des projets pétroliers et de gaz naturel liquéfié (GNL) en Russie. En effet, deux sur l’île de Sakhaline, dont les partenaires Exxon Mobil Corp et Shell PLC annoncent un retrait imminent.
L’évolution de la situation en Ukraine, dans les prochains jours, sera donc déterminante.