Au Japon, les émissions de gaz à effet de serre chutent de 5,1% en 2020/2021, pour atteindre un niveau record.
Au Japon, un niveau d’émissions historiquement bas
Les émissions de gaz à effet de serre du Japon sont tombées à un niveau historiquement bas en mars 2021. Les chiffres du gouvernement en témoignent, résultat d’un ralentissement des activités de l’industrie dans le contexte de la pandémie et d’une utilisation plus large des énergies renouvelables.
Les émissions pour 2020/2021 sont tombées à l’équivalent de 1,15 milliard de tonnes métriques de CO2, contre 1,21 milliard de tonnes l’année précédente.
Le niveau de 2020/21021 était le plus bas depuis 1990/91, lorsque le Japon a commencé à compiler des données sur les émissions de gaz à effet de serre.
En avril 2021, le Japon, cinquième émetteur mondial de carbone, a relevé son objectif climatique, s’engageant à réduire ses émissions de 46 % par rapport aux niveaux de 2013 d’ici à 2030.
Masayuki Koiwa, directeur au ministère, déclare :
« Bien que les émissions aient diminué pendant sept années consécutives, nous sommes encore loin d’atteindre la neutralité carbone et nous ne pouvons pas être optimistes ».
Enfin, il ajoute vouloir maximiser l’utilisation des énergies renouvelables afin d’atteindre l’objectif 2030. Il privilégie notamment l’énergie solaire, dont la méthode de production s’applique rapidement.
Des émissions importantes depuis l’incident de Fukushima
Les émissions du Japon ont augmenté après la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011. Cette dernière cause la fermeture de centrales nucléaires et renforce la dépendance aux combustibles fossiles.
Toutefois, cette dépendance diminue depuis le pic de 1,41 milliard de tonnes atteint en 2013-2014.
Dix réacteurs ont été redémarrés depuis l’incident de Fukushima, mais seuls cinq sont actuellement en activité.
De plus, les énergies renouvelables ont représenté 19,8 % de la production d’électricité.
En outre, l’énergie nucléaire a baissé de 2,3 points de pourcentage pour atteindre 3,9 %. Tandis que l’énergie thermique est en hausse de 0,7 point de pourcentage, selon les données du ministère de l’Industrie.