Israël a fait dimanche de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité de « sécurité nationale » et s’est engagé à « faciliter » les investissements dans les énergies vertes, à quelques jours de l’ouverture de la COP26.
Israël veut réduire ses émissions de carbone de 85%
« La lutte contre le réchauffement climatique est un nouvel intérêt de sécurité nationale pour Israël », est-il indiqué dans un communiqué du cabinet du Premier ministre Naftali Bennett.
En juin dernier, le nouveau gouvernement de coalition mené par M. Bennett avait fixé au pays l’objectif de réduire de 27% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et de 85% d’ici à 2050, par rapport au niveau de 2015.
Pour réduire ses émissions, l’État hébreu, qui est l’un des pays de l’OCDE investissant le moins dans les transports publics, prévoit notamment de promouvoir des modes de transport moins énergivores.
Réduire la consommation dans les transports
« Aujourd’hui, le gouvernement a approuvé de nombreuses décisions afin de faire la promotion de modes de transport propres et à faible consommation en carbone », a déclaré M. Bennett, qui doit se rendre à la COP26, qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre en Ecosse.
Il est précisé que le gouvernement allait annoncer des « séries d’actions » en ce sens. Le pays veut s’appuyer sur le succès de nombreuses entreprises dans les domaines de la cybersécurité, de la défense et des technologies financières, alors que le secteur des hautes technologies emploie un peu plus de 10% de la population active.
« Nous voulons promouvoir l’innovation et faciliter (le travail) des entrepreneurs dans le secteur des énergies vertes », a déclaré la ministre de l’Energie Karine Elharrar.
Sa collègue à l’Environnement, Tamar Zandberg, a accusé les gouvernements précédents d’avoir « traîné les pieds » sur ce dossier.