Iran : la crise énergétique s’intensifie avec la baisse de la production pétrolière

Sous le poids des sanctions occidentales, l’Iran fait face à une grave crise énergétique. La production pétrolière continue de chuter, mettant en péril les exportations et accentuant les tensions sur les ressources énergétiques domestiques.

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La situation énergétique de l’Iran atteint un niveau critique, selon le président Masoud Pezeshkian. Lors d’une interview télévisée récente, il a décrit un secteur en déclin, marqué par des déséquilibres entre la production et la consommation de pétrole, de gaz, d’électricité et d’eau. La baisse de la production pétrolière, combinée à une augmentation constante de la demande intérieure, exacerbe une crise déjà profonde.

Les sanctions imposées par les États-Unis depuis 2018 ont considérablement réduit la capacité de l’Iran à financer ses projets pétroliers. La production de pétrole brut a chuté de 426 000 barils par jour (b/j), avec un risque de descendre à 2,75 millions b/j d’ici quatre ans, selon un rapport du ministère du Pétrole. Cette baisse limiterait les exportations à environ 950 000 b/j, menaçant ainsi les revenus nationaux.

Stratégies pour inverser la tendance

Pour contrer cette chute, le ministre du Pétrole, Mohsen Paknejad, a présenté un plan ambitieux. Celui-ci inclut la rénovation des champs pétroliers existants, le forage de nouveaux puits et l’injection de solvants dans les puits en déclin. Le ministère estime que ces mesures nécessiteront 3 milliards de dollars pour augmenter la capacité de production à 3,85 millions b/j.

Parmi les projets prioritaires figurent les champs pétroliers frontaliers avec l’Irak, tels que South Azadegan, Yadavaran et Yaran. Ces projets devraient ajouter 56 000 b/j de production supplémentaire. À plus grande échelle, le développement de 12 champs clés, notamment ceux de Shadegan, Kupal et Cheshmeh Khosh, pourrait générer une capacité additionnelle de 257 000 b/j.

Obstacles au financement

Malgré ces ambitions, l’Iran se heurte à un obstacle majeur : le financement. Les investissements occidentaux étant bloqués, le gouvernement cherche des alternatives auprès de ses alliés stratégiques, la Chine et la Russie. Cependant, les accords précédemment signés avec ces pays n’ont pas encore abouti à des avancées concrètes.

Pour atteindre son objectif d’une augmentation de 870 000 b/j, Paknejad envisage de signer des accords de développement pour 14 réservoirs pétroliers. Les champs de Gachsaran, Ahvaz (Bangestan layer) et Bibi Hakimieh font partie des projets stratégiques nécessitant un investissement total de 25 milliards de dollars.

Un futur incertain

La combinaison de sanctions internationales, de besoins financiers massifs et d’une consommation nationale croissante met le secteur pétrolier iranien dans une situation périlleuse. Alors que le pays cherche désespérément des partenaires pour relancer sa production, les perspectives de progrès immédiats semblent limitées. Cela pourrait non seulement affecter l’économie iranienne, mais également accroître les tensions sur les marchés énergétiques mondiaux.

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