L’Irak reprend ses exportations de pétrole brut depuis le terminal de Basrah. Le 15 septembre, une marée noire a interrompu les chargements depuis le terminal pétrolier. En conséquence, les exportations du pays ont été réduites d’environ 1 million de barils par jour.
De fait, suite à ces problèmes, la BOC a dû réduire les taux de pompages de plus de 25%. Ils ont atteint 54.000 barils par heure, contre 70.000 b/h en temps normal.
Si la fuite a perturbé les exportations de l’Irak, les chargements à partir de ses amarrages à point unique n’ont pas été affectés. Depuis, Basrah Oil Co (BOC) a résolu les problèmes à l’origine de la marée noire. Les chargements et les exportations reprennent donc.
L’entreprise déclare:
« [Les] équipes techniques et d’ingénierie [ont] traité une fuite de pétrole brut dans le système de réservoirs excédentaires du port pétrolier de Basrah, et les opérations de pompage ont repris progressivement. »
Afin de compenser les exportations de brut, BOC entend augmenter les volumes pompés au cours des jours à venir.
L’Irak face à des infrastructures vieillissantes
Toutefois, l’Irak doit prendre en compte un risque important de marée noire au terminal de Basrah. De fait, deux lignes maritimes alimentant les jetées sont vieillissantes.
Ces lignes ont été installées à la fin des années 1970. Elles doivent être remplacées. Cependant, l’Irak n’a pas été en mesure de le faire. Plusieurs facteurs expliquent ceci: des problèmes de financements, des troubles politiques mais aussi des retards. Ainsi, pour compenser, 4 points d’amarrages à point unique complètent ces lignes maritimes.
Fin août, SOMO détenait 5,665 millions de barils de brut en stock dans son terminal sud. Cela correspond à quelque 66% du stockage disponible. Actuellement, les terminaux du sud de l’Irak ont une capacité d’exportation de 3,4 millions de barils par jour. En août, SOMO a exporté 2,108 millions de b/j de Basrah moyen et 1,142 million de b/j de Basrah lourd.