Le ministre du Pétrole irakien, Hayan Abdel-Ghani, a fait une annonce importante ce samedi. Il a déclaré que l’Irak envisage d’augmenter ses réserves de pétrole à plus de 160 milliards de barils. Actuellement, l’Irak possède 145 milliards de barils prouvés. Cette révélation a été faite lors du lancement des nouveaux cycles d’octroi de licences pour l’exploration pétrolière et gazière.
Implications des nouveaux cycles de licences
Les cinquième plus et sixième cycles d’octroi de licences sont stratégiques pour l’Irak. Ils concernent 29 champs de pétrole et de gaz répartis sur 12 provinces et un bloc offshore. Ces licences sont cruciales pour augmenter la production nationale. Le gouvernement irakien espère ainsi booster sa production de pétrole de plus d’un million de barils par jour. Ils prévoient aussi d’augmenter la production de gaz de près de 3.459 millions de pieds cubes standard par jour. Malgré un déficit des importations.
Perspectives économiques et défis
Le pétrole représente 90% des revenus de l’Irak. Malgré cette richesse, le pays reste dépendant des importations pour ses besoins énergétiques. L’objectif des nouvelles initiatives est de réduire cette dépendance. L’Irak veut notamment diminuer ses importations de gaz en provenance d’Iran, essentielles à sa production électrique. Cependant, la mise en œuvre de ces projets exige une gestion efficace. Le soutien aux entreprises impliquées est également crucial pour le succès de ces initiatives.
L’Irak se dirige vers un avenir énergétique plus autonome et prospère. En augmentant ses réserves et sa production, le pays espère atténuer ses défis économiques. Il cherche également à renforcer sa position sur le marché mondial de l’énergie. Cette initiative pourrait transformer de manière significative l’économie irakienne, la rendant moins dépendante et plus robuste.