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Irak : Accord avec l’Iran pour le Gaz

L'Irak signe un accord avec l'Iran pour ses importations de gaz.

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Bagdad est parvenu à un accord avec Téhéran pour assurer cet été ses importations de gaz souvent suspendues par l’influent allié iranien, a assuré un ministre irakien, à condition que soient payés sous un mois 1,6 milliard de dollars d’arriérés exigés par l’Iran.

Un accord pour la saison estivale

Ainsi, durant les quatre mois d’été, l’Irak devrait recevoir du voisin iranien 50 millions de mètres cubes par jour, a assuré le ministre de l’Electricité, Adel Karim, dans un entretien mercredi soir à la télévision publique irakienne.

Confronté à une pénurie énergétique, l’Irak doté d’immenses réserves d’hydrocarbures s’est tourné vers l’Iran qui lui fournit un tiers de sa consommation en gaz. Pour obliger Bagdad à verser ses impayés, Téhéran suspend régulièrement ces approvisionnements.

“Nous nous sommes mis d’accord sur la fourniture (de gaz) en quantité satisfaisante. Nous nous sommes mis d’accord sur 50 millions de mètres cubes durant les quatre mois d’été”, a indiqué le ministre.

En hiver, l’Irak recevra entre 10 et 20 millions de mètres cubes par jour, a-t-il précisé. “Ils ont accepté de nous fournir, mais ils ont des conditions. Ils réclament (…) 1,6 milliard de dollars”, a-t-il reconnu, précisant que le paiement doit se faire “sous un mois, d’ici début juin”.

Les sanctions américaines contre l’Iran pèsent

Il s’agit d’arriérés de 2020 jamais réglés à ce jour en raison des sanctions américaines à l’encontre de l’Iran qui retardent considérablement les paiements.

En raison de ces sanctions, Bagdad ne peut pas payer ses importations en espèces: l’argent doit être utilisé par Téhéran pour acheter des biens issus des secteurs agro-alimentaire ou pharmaceutique et le processus est toujours très ardu. M. Karim a assuré que les importations de gaz ont actuellement repris, à hauteur de 38 millions de mètres cubes par jour.

“A mon humble avis, nous dépendrons du gaz iranien pour les cinq à dix années à venir”, a-t-il reconnu. Changer la donne dépendra de la recherche “des alternatives nécessaires à la production d’électricité”.

L’Irak cherche des alternatives

Le dossier est ultra-sensible dans un pays où les fortes chaleurs estivales –parfois plus de 52 degrés à l’ombre– s’accompagnent de délestages électriques quotidiens.

Parmi les alternatives envisagées par l’Irak: un raccordement au réseau électrique de la Turquie qui devrait se concrétiser rapidement pour alimenter la métropole de Mossoul (nord), selon M. Karim. Mais aussi des négociations en cours avec les pays du Golfe, pour un raccordement avec le Koweït et l’Arabie saoudite.

Et “d’ici quelques mois”, l’Irak pourrait commencer à importer du gaz liquéfié du Qatar, a encore dit le ministre.

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