L’Irak va recevoir $360 millions de prêts de la Banque Mondiale pour réduire le torchage de gaz. Ce prêt s’adresse à Basrah Gas Co (BGC), joint-venture de South Gas Co, Shell et Mitsubishi.
L’Irak obtient un prêt de $360 millions
Alors que Basrah Gas prévoit d’investir $3 milliards dans des projets gaziers, le prêt sur 5 ans de la Banque Mondiale vise à augmenter de 40% la capacité de BGC à traiter et transformer le gaz associé. La société produit en moyenne 900 millions de pi3/j de gaz en provenance de trois champs pétrolifères de Basrah. Cela représente 80% de la demande de gpl de l’Irak.
Le prêt financera en partie la construction d’une nouvelle usine de traitement du gaz : Basrah Natural Gas Liquid Extraction Plant. En 2020, l’Irak était le deuxième pays au monde en termes de torchage de gaz. Bagdad cherche de plus en plus à booster sa production de gaz afin de réduire sa dépendance aux importations iraniennes.
Pression des États-Unis
Le deuxième producteur de l’OPEP subit une pression croissante des États-Unis pour réduire sa dépendance au gaz et électricité iraniens. L’Irak espère pouvoir se passer de ceux-ci d’ici à 2024-2025 en stimulant la production nationale de gaz.
Des partenariats pour booster la production de gaz
L’Irak a par exemple signé un accord avec TotalEnergies pour développer le gaz associé et l’énergie solaire. D’un coût estimé à $7 milliards, ces projets devraient représenter 600 millions de pi3/j de production gazière.