IonQ a conclu un accord stratégique avec l’Université de Chicago en vue de créer le IonQ Center for Engineering and Science sur le campus de l’établissement. Cette initiative prévoit l’installation d’un ordinateur quantique de nouvelle génération et d’un réseau quantique dédié à la distribution d’intrication. Il s’agit de la première implantation sur un campus universitaire d’une telle infrastructure, classée production-grade par IonQ.
Un partenariat structurant pour la recherche appliquée
La collaboration vise à développer des applications concrètes de la technologie quantique, en impliquant les chercheurs de l’université dans des projets alignés sur les priorités industrielles de l’entreprise. Le partenariat intègre également un volet de soutien à long terme à la recherche académique, avec un accès direct au matériel et aux outils logiciels d’IonQ. L’objectif est de générer de la propriété intellectuelle réutilisable par IonQ dans le cadre de son développement produit et de ses offres commerciales.
Le projet comprend la construction d’un bâtiment dédié sur le campus, financé partiellement par IonQ, qui accueillera notamment l’école de génie moléculaire Pritzker de l’université. Ce centre hébergera également des départements scientifiques et technologiques stratégiques pour la recherche quantique. Par ailleurs, IonQ deviendra un partenaire central du Chicago Quantum Exchange (CQE), un consortium de recherche multi-institutionnel.
Vers une intégration renforcée dans l’écosystème technologique américain
Cette intégration dans le CQE permettra à IonQ de collaborer avec des partenaires tels que les laboratoires nationaux Argonne et Fermilab, l’Université de l’Illinois, Northwestern et Purdue. Les domaines de recherche couverts par ce partenariat incluent le calcul, les réseaux, les capteurs et la cybersécurité quantiques, ainsi que leurs applications à la chimie, aux matériaux, à l’optimisation et aux protocoles de communication.
IonQ dispose déjà de plusieurs alliances universitaires, notamment avec l’Université du Maryland, où elle exploite un centre de recherche quantique, ainsi qu’avec Duke University pour le développement de portes multi-qubits et d’algorithmes quantiques. Elle collabore également avec l’Université de Washington sur la simulation de l’asymétrie matière-antimatière. Ces initiatives académiques structurent un réseau stratégique pour le développement commercial de ses technologies.
L’entreprise cherche ainsi à consolider son avance technologique et industrielle en capitalisant sur l’expertise académique, tout en positionnant ses produits au cœur des futures infrastructures quantiques américaines.