L’industrie Pétrolière n’a pas encore dit son dernier mot, La société norvégienne de combustibles fossiles, pétrolière et gazière, Equinor Energy, a décelé au mois de juillet 2020 un nouveau puits de pétrole.
Développement de l’industrie pétrolière en Norvège
Celui-ci se situe en mer du nord à environ 160 kilomètre à l’ouest de Floro en Norvège. Grâce à cette découverte, le nombre de puits pour le permis de production 089 s’élève désormais à 41. Cette dernière a été octroyée en 1984 lors du huitième cycle de licence.
Un forage offshore
Cette nouvelle source d’hydrocarbure est apparue grâce à une voie secondaire forée à partir du puits de développement 34/7-E-4 AH AS au Nord-Ouest du champ Vigdis Vest. Celle-ci a été creusée à une profondeur verticale de 2517 mètres sous le niveau de la mer pour une profondeur mesurée de 4459 mètres. Le but du nouveau puits 34/7-E-4 AH était de tester le pétrole dans les roches réservoirs du jurassique moyen, soit dans la formation de Rannoch.
Une plateforme semi-submersible Transocean Norge a permis de creuser dans une profondeur de 283 kilomètre d’eau. De ce fait le réservoir sera temporairement obturée car l’huile rencontre l’eau à une profondeur de 2479 mètres.
Une Découverte à fort Potentiel pour l’Industrie Pétrolière
Cette découverte, mineur selon Oil field technology, a cependant un potentiel commercial prometteur. En effet, cette colonne d’huile d’une longueur d’environ 20 mètres dans la formation de Rannoch possède 18 mètres en grès de bonne qualité de réservoir. La direction norvégienne du pétrole a d’ailleurs fait part de l’importance de ce puits dans le magasine NS Energy.
«Le calcul préliminaire de la taille de la découverte se situe entre 0,9 et 1,5 million de mètres cubes standard (Sm3) de pétrole récupérable. »
En outre, il précise que ce puits sera lié au champ Vigdis la matière pourrait d’ailleurs être récupérée grâce aux installations de Vigdis déjà en place. L’entreprise a déjà procédé à la récolte des données et à l’échantillonnage. Cependant, le puits n’a pas encore été testé en formation. Ce nouveau gisement est une bonne nouvelle pour l’industrie pétrolière, frappée par une baisse de production depuis le début des années 2000, et la pandémie du covid-19.
L’Industrie pétrolière est au cœur du débat écologique
Cependant, l’exploitation des énergies fossiles est au cœur des problématiques environnementales face au réchauffement climatique. C’est le cas notamment en Norvège où la transition verte a été accélérée, l’État finançant des actions pour respecter l’accord de Paris. Ce dernier est cependant l’un des pays européens à produire le plus de pétrole et à rejeter le plus de gaz à effet de serre. Entre démarche écologique et permis de production pétrolier Oslo nous propose une ambivalence.
Equinor Energy multiplie les réussites
L’entreprise poursuit donc ses activités florissantes en 2020. En effet, elle avait déjà découvert au début de l’année un gisement de gaz et de condensats dans le puits sauvage 30 / 2-5 S situé dans la licence de production 878 en mer du Nord norvégienne. Selon les estimations de la direction norvégienne du gaz les réserves représentent entre trois et dix millions de mètres cubes standards d’équivalent pétrole recouvrable. Soit entre 19 et 63 millions de barils équivalent pétrole.
La Norvège au cœur des forages offshore
De même la plateforme de forage Transocean Norge va ensuite continuer sa route pour faire émerger un nouveau puits de développement sur le champ Visund South pour la société Equinor Energy. La mer du nord et la Norvège sont donc actuellement au cœur des enjeux énergétiques du géant pétrolier norvégien. En 2018 l’a première ministre norvégienne Erna Solberg avait, d’ailleurs, déclaré : « La personne qui éteindra la lumière sur le plateau continental norvégien n’est pas encore née ». Ce secteur qui représente 20% des investissements du pays, 30% des exportations, et 200 000 emplois, est pillier pour le pays.
Des puits en Australie et en Arctique peu rentables pour l’industrie pétrolière
Ce puits est une avancé pour l’entreprise qui au début de l’année 2020 n’avait pas réussi à déceler d’hydrocarbures dans une zone prometteuse en Arctique. De plus le groupe pétrolier avait renoncé à son droit de forage dans la grande baie australienne. En effet, les puits de cette zone ne sont pas rentables a déclaré le directeur d’Equinor, Jone Stangeland. Cette nouvelle a ravi la sénatrice des verts australiens Sarah Hanson-Young. Le géant préfère, donc, se tourner vers la mer du nord, plus rentable et prometteuse.